Magazine TCS
Pourquoi l’ACS n’est-elle pas encore la forme dominante d’agriculture ?
Alors que l’ACS a trouvé un écho dans les fermes il y a plus de 35 ans et que la revue TCS aura bientôt 25 ans, pourquoi ces approches ne sont-elles pas encore la forme dominante d’agriculture au regard de leurs cohérences agronomiques, environnementales et climatiques ?
Progression des surfaces
Même s’il est possible de se satisfaire de la progression des surfaces mises en culture sans travail du sol, de l’évolution des machines et des pratiques comme de l’attention que des techniciens (…)
Le gagnant du concours TCS est ...
L’heureux gagnant du concours de la couverture de TCS pour le numéro de mars/avril/mai est Aurélien Haigron pour sa belle photo de maïs semé en technique strip-till après un volumineux couvert de radis fourrager, moutarde, sarrasin, féverole et phacélie. Il gagne un an d’abonnement à la revue !
Notre concours continue pour les prochaines publications (encore 3 pour cette année). Alors n’hésitez pas à envoyer vos clichés. Tout est expliqué ci-dessous...
Vous êtes nombreux à prendre des (…)
Dans le Nord, passer par toutes les variantes de l’ACS et assurer
Quand le travail d’un agriculteur est à l’origine de la suppression de l’obligation de labourer dans les cahiers des charges d’un gros industriel du légume, on se dit, chez TCS, qu’il est certainement intéressant de le rencontrer et de partager son parcours. Nous le rencontrons après 17 ans au service de la ferme de Woestyne et de ses terres pour faire le point.
Jean Tasiaux, Ferme de Woestyne (62)
« Cultivons le soleil pour récolter la pluie »
Avec le risque d’étés plus chauds et une pluviométrie de plus en plus erratique, la gestion attentive de l’eau semble une piste à privilégier. Limiter la consommation, la partager, l’économiser sont les seules orientations qui sont rabâchées à longueur de reportages et de documentaires. Ainsi l’eau est devenue une source de conflits et même de confrontations chez nous comme ailleurs ! Très logiquement, l’agriculture est pointée du doigt car elle « consomme » énormément d’eau avec (…)
en savoir plusLa marque "agriculture régénérative" déposée à l’Europe
La certification "agriculture régénérative" se veut "B to B", garantissant aux transformateurs la production régénérative de leurs approvisionnements.
en savoir plusContinuer de produire tout en gérant des années atypiques
À la veille de tourner la page 2022, il est logique de regarder dans le rétroviseur et de faire un bilan avant de se projeter. Cette année a été d’une certaine manière celle de tous les défis, une forme de résumé de ce qui risque de nous attendre. En seulement quelques mois et sans vraiment de préparation, nous avons été propulsés de 10 à 15 ans dans le monde de demain.
L’ ACS coche de nombreuses cases
C’est, pour commencer, les soubresauts du climat avec cet enchainement de canicules et (…)
L’Agriculture de Conservation des Sols devrait s’imposer comme troisième voie
La saison 2022 a certainement été l’une des plus atypiques que nous avons dû traverser sur les trente ou quarante dernières années. Ce sont premièrement des vagues de chaleur à répétition, très éprouvantes, qui ont accéléré la cadence jusqu’aux récoltes d’automne. Couplées avec un fort déficit de précipitations dans beaucoup de régions, ces conditions ont fortement impacté les niveaux de production.
Un contexte tendu
2022 c’est aussi l’envolée des prix de l’énergie et par conséquent des (…)
Les matières organiques captent et régulent les flux d’azote dans le sol
Malgré beaucoup de corrélations empiriques entre l’azote apporté, la reprise par les cultures et les fuites de nitrates, la circulation et la redistribution dans les différents compartiments du sol de l’azote apporté par les engrais (de synthèse ou de ferme) sont très mal comprises. Une étude originale, démarrée en 1982, permet de lever de plus en plus le rideau sur la boite noire « sol ». Grâce à de l’azote tracé (N15), elle permet de quantifier non seulement la partie prélevée par les (…)
en savoir plusLes fermes en ACS sont des laboratoires vivants !
Bien que nous ne soyons qu’à la moitié, l’année 2022 apparaît déjà comme une forme de concentré des conditions du futur. Si de nombreux indicateurs pouvaient laisser entrevoir ce glissement inévitable, un conflit armé, aux portes de l’Europe, nous a vraiment fait basculer dans le monde de demain. Explosion du prix de l’énergie et des matières premières voire difficultés d’approvisionnement, envolée du prix des denrées agricoles avec le risque de pénuries alimentaires, c’est l’affolement (…)
en savoir plusBienvenue en 2040-2050 !
Alors que structurellement, les conditions se tendaient sur les ressources avec une « pseudo reprise économique » après la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine nous a fait réellement basculer sans transition dans le monde d’après : 2022 et 2023 risquent bien d’être ce que nous pouvions attendre pour 2040-2050.
Incohérences économiques et politiques
Nous déplorons bien entendu ces évènements, que l’on pensait d’une autre époque, avec ses exactions, ses atrocités, ses malheurs et ses (…)