Magazine TCS
Exploitation agricole ou Agroécosystème ?
Combien de temps ?
Avec un mois de juin frais et humide, hormis les zones touchées par des orages violents, des tornades et/ou de la grêle, la météo, même si elle a été compliquée, reste globalement favorable et en rien similaire aux deux années précédentes. Cependant, combien de temps faudra-t-il encore pour faire la liaison entre ces multiples coulées de boue, ces rivières marron jusque dans les estuaires alimentées avec cette bonne terre qui est arrachée aux champs ? Combien de temps (…)
Méthode MERCI : actualisation, nouvelles fonctionnalités
La méthode MERCI (Méthode d’Estimation des Restitutions par les Cultures Intermédiaires) fait « peau neuve » en 2020, en étant disponible sur une plateforme internet facilement accessible et toujours gratuite. Elle permet d’évaluer l’impact agronomique de vos couverts et vous propose une estimation simple et rapide des quantités d’azote, phosphore, potasse, soufre et magnésium restituées au sol par vos couverts végétaux.
Site Internet de la méthode Merci
Écologie : retour au raisonnable !
Dans ce monde médiatique, largement dominé par la crise sanitaire où chacun scrute dans ce dédale d’informations l’évolution des courbes d’incidence, les choix de vaccins et les moyens de fonctionner au milieu de contraintes changeantes dans l’espoir d’une issue, d’autres sujets, notamment l’écologie, restent très présents. Malgré tout, il semblerait que nous soyons en train d’assister à un timide retour à la raison même si ce n’est qu’une perception et qu’il faille rester prudent face à (…)
en savoir plusACS et teneur en matière organique du sol
L’agriculture de conservation des sols (ACS) n’est pas née avec la découverte du changement climatique. Elle est née de la volonté d’agriculteurs de préserver et restaurer leurs sols et elle s’est développée en marge des politiques publiques. L’initiative 4-pour-mille (https://www.4p1000.org/fr) met en avant l’ACS comme solution de premier plan pour séquestrer le carbone dans les sols (Figure 1), ce qui a suscité une grande production d’articles scientifiques et de prises de position, tant (…)
Agriculture de Conservation et économie
Même si nous parlons beaucoup plus d’agronomie, d’environnement et de biodiversité aujourd’hui, réduire les coûts de production a été et reste encore le principal moteur de changement vers la simplification du travail du sol. C’est d’abord l’économie très substantielle de traction d’équipements et de pièces d’usure mais aussi de travail qui séduit et pousse à franchir le pas. Cependant, celle-ci n’est réalisable qu’à partir du moment où l’on développe une approche qualité du sol, associée à (…)
en savoir plusUn projet de science participative à l’initiative d’un groupe d’agriculteurs
Le non travail du sol, notamment en agriculture de conservation, peut-il réduire le transfert des produits phytosanitaires et des éléments nutritifs vers les milieux aquatiques ? C’est la question que sont venus poser, fin 2018, les agriculteurs du GIEE INSYS de la région Crécy la Chapelle-Coulommiers (Seine-et-Marne) à AQUI’ Brie. L’association, reconnue pour son expertise sur cette thématique de transfert des substances au sein des différents compartiments du milieu (nappe, rivières, …), a (…)
L’agriculture du carbone : un projet innovant à porter ensemble
Alors que se joue l’avenir de notre filière avec l’élaboration de la nouvelle PAC, qui va vraisemblablement aboutir à une forme de compromis subtil entre les pressions internationales de libéralisation, les demandes environnementales internes et les soucis d’économies pour financer l’élargissement, l’agriculture est tout simplement en manque d’idées, en panne d’ambitions et surtout de projets forts pour redonner un souffle nouveau à l’activité qui a permis la construction de l’Europe. (…)
en savoir plusEntre dogmatisme écologique et difficultés climatiques : c’est compliqué d’être agriculteur en 2020 !
Fin septembre, s’est ouvert le grand débat national sur l’agriculture rassemblant 134 français tirés au sort mais dont seulement deux agriculteurs pour représenter la profession qui est au cœur des sujets de discussion. La mise en pratique de cette nouvelle forme de démocratie participative est censée répondre à des questions aussi complexes que : « Qui décide de la PAC ? », « Quelle transition agroécologique ? », « Eau, air, sols, biodiversité ? », « Comment cohabiter dans les campagnes ? (…)
en savoir plusLucien Séguy, 1944-2020, agronome du génie végétal
Lucien Séguy est né dans une famille de petits paysans du nord Dordogne, fiers de leurs racines et durs à la tâche. Il sera le seul de sa fratrie de quatre frères et sœurs à accéder à l’université. Diplôme d’ingénieur agronome de l’ENSA Toulouse en poche, suivi d’une spécialisation en pédologie à l’ORSTOM (ex IRD…) de Bondy, il épouse Jacqueline qui l’accompagnera durant toute sa carrière. Son service civil se déroule au Sénégal de 1967 à 1969 ; à la grande station IRAT (Institut de (…)
en savoir plusNitrates, phyto et carbone : quel manque d’approche globale !
Bienvenue dans ce monde qui veut laver plus blanc que blanc ou plutôt imposer le « vert », préserver la biodiversité et sauver la planète en proférant de grandes idées, en clamant des engagements forts, et même, en imposant de sérieuses contraintes. Cependant ces bonnes volontés, saupoudrées d’une dose de « bien pensance » et/ou de populisme, s’éloignent de la réalité et du terrain et débouchent sur des propositions qui manquent beaucoup de cohérence, sont souvent inefficaces et peuvent même (…)
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