Magazine TCS
COUVERTS VÉGÉTAUX : UNE RÉUSSITE QUI DONNE ENVIE
Dans beaucoup de secteurs, le développement des couverts végétaux a été exceptionnel l’automne dernier et les nombreuses photos et mesures que vous nous avez fait parvenir l’attestent. Il y a 10 ans, si nous parlions déjà d’intercultures, produire en trois mois, après une céréale, 5 à 10 t de MS/ha et se retrouver à semer dans des végétations aussi hautes que le capot du tracteur, semblait réservé au Brésil et tout simplement inenvisageable dans nos conditions pédoclimatiques. Pourtant, et (…)
en savoir plusEchos du terrain - TCS n°64
PHILIPPE LION (INDRE-ET-LOIRE), LAURÉAT DU PREMIER PRIX DANS LA CATÉGORIE GRANDES CULTURES
Le jury du concours « Des ID plein la terre » d’Invivo Agro (un réseau de coopératives) vient de décerner le premier prix à notre ami Philippe Lion (Cf reportage du TCS n° 23 de mai/juin 2003) pour sa démarche « gestion de la fertilité des sols ». En effet, après avoir quitté la chambre d’agriculture, Philippe s’est concentré à mettre la théorie en pratique sur deux exploitations de 64 ha et 305 ha (…)
ROULAGE DES COUVERTS, UNE TECHNIQUE RICHE D’OPPORTUNITÉS QUI RESTE À MAÎTRISER
Importée d’Amérique du Sud peu après le semis direct, la destruction des couverts d’interculture par roulage s’est fortement développée dans le monde et en France. La technique est si prometteuse qu’on peut aujourd’hui l’observer sur tous les continents, aussi bien en AC que désormais en AB ou en agriculture plus classique. Contrairement à la destruction par mulchage, le « rolo faca » (rouleau hacheur) permet de ne pas toucher au sol et par conséquent d’arrêter une végétation vivante à (…)
en savoir plusÀ LA RECHERCHE DE LA VALEUR AJOUTÉE
Les temps changent et les conditions économiques évoluent très vite. Aujourd’hui, nous sommes définitivement passés d’une période de grande stabilité à une aire de grande volatilité, doublée d’une tendance haussière assez forte, que ce soit pour les denrées agricoles, mais aussi et surtout pour les intrants. Ces derniers possèdent par contre beaucoup d’inertie à la baisse lorsque le vent tourne. Même si l’on peut s’opposer à cette situation, exiger au niveau des échanges beaucoup plus de (…)
en savoir plusGAEC URSULE - VENDÉE TCS, DIVERSITÉ ET AUTONOMIE
Fondé en 1983 par Jacques et Pierrette Morineau et Christian Gautier, le Gaec Ursule est situé en Vendée sur la commune de Chantonnay. Les 260 ha de terres cultivées font vivre aujourd’hui quatre associés et deux salariés qui y produisent en bio depuis 1998, des céréales, du lait, de l’huile et du poulet. La surface par personne, approximativement de 40 ha, n’a pas varié depuis les débuts du Gaec, mais permet à chacun de vivre dignement grâce à une recherche d’autonomie et de valorisation (…)
en savoir plusCOLZA, TOUR D’HORIZON TECHNIQUE AVEC GILLES SAUZET (CE TIOM)
La présence des pailles en surface, le manque d’azote et de porosité, une pression limace plus importante et des soucis de gestion du salissement ont posé beaucoup de difficultés et de déboires pour les implantations de colza, considéré pendant de longues années comme la plante à misère par les TCSistes et SDistes. Pourtant, cette situation a complètement été renversée depuis quelques années grâce à des ouvertures et des innovations importantes. En premier, c’est le retour du semoir (…)
en savoir plusUNE SÉCHERESSE PRÉCOCE ET SANS PRÉCÉDENT
La sécheresse printanière que le pays vient de subir est sans précédent de par sa précocité, son étendue au niveau du territoire, mais aussi son association avec des températures records qui en ont largement amplifié l’impact. Les dégâts sont importants avec la perturbation des semis, des levées et du développement des céréales de printemps et surtout du maïs et du tournesol, un déficit dramatique en fourrage qui va s’accentuer au vu du potentiel de la majorité des cultures fourragères et (…)
en savoir plusFRANÇOIS COUTANT, COUVERTS DE FÉVEROLE MAINTENUS VIVANTS AVANT MAÏS
Des sols argileux hydromorphes difficiles à travailler et soumis à une érosion conséquente ont incité François Coutant, à l’instar d’autres agriculteurs habitués à travailler ensemble, à passer au semis direct. Prolongation naturelle de la technique, les agriculteurs ont ensuite mis en place des couverts de féverole maintenus vivants jusqu’à l’implantation du maïs, avec des effets positifs sur le semis, la circulation d’eau et la gestion de l’azote.
Agriculteur à Ricourt dans le Gers, (…)
LE GLYPHOSATE EST-IL LE 4E PILIER DE L’AGRICULTURE DE CONSERVATION ?
L’agriculture de conservation est couramment présentée comme la combinaison astucieuse de la suppression du travail du sol, de la couverture permanente de celui-ci et de la mise en place de rotations adaptées. On oublie systématiquement de souligner que cela n’est souvent possible qu’avec l’aide d’herbicides totaux qui permettent au paysan de se débarrasser des plantes adventices sans l’aide du labour ou du sarclage. C’est l’apparition de molécules telles que le paraquat, le 2-4 D, puis le (…)
en savoir plusSEMIS DE COUVERT SOUS MAÏS : SORTIR DU MAÏS AVEC UN COUVERT EN PLACE
Si pour l’interculture longue après les céréales, qui couvre la fin de l’été, l’automne, voire une partie de l’hiver en fonction des enchaînements culturaux, il est assez facile d’envisager et de réussir des couverts végétaux performants, la sortie d’un maïs et surtout d’un maïs grain laisse beaucoup moins d’opportunités. Néanmoins, pour recycler et produire de la fertilité, entretenir et booster l’activité biologique du sol, mais aussi pour couvrir une interculture, qui, même si elle est (…)
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