L’été a été très sec dans l’Ouest. L’équipe de Sky Agriculture a mis en place une plateforme d’essai sur leur ferme expérimentale de la Connillais, avec pas moins de 40 espèces de couverts qui n’ont pas tiré leur épingle du jeu de la même manière.
Semis : 25 juillet juste après la moisson (25 mm quelques jours avant le semis), 6 mm en août (en trois fois) et 15 mm le 15 septembre (veille de la prise des photos).
Sur cette vue d’ensemble on peut observer que la moutarde blanche et le sarrasin sont en fleur et qu’ils ont donc déjà terminé leurs cycles : le sol est propre en dessous et ils ont fait de la biomasse. Mais cela cela signifie aussi qu’ils risquent de monter à graine avant l’implantation du blé (6 semaines après la prise de vue), que leur biomasse est déjà ligneuse et qu’ils ne pourront pas valoriser les précipitations et la minéralisation de l’automne. En résumé, des espèces adaptées à l’été mais qu’il faut associer ou semer plus tard (pour la moutarde blanche en tout cas).
Le pois fourrager d’hiver, fidèle à sa réputation, a donné de très bons résultats en terme de croissance, de biomasse et de contrôle du salissement avec seulement 10 mm d’eau pendant un mois. Le cycle n’est pas encore terminé et la restitution en azote devrait être très correcte. L’ajout d’un tuteur n’aurait rien gâché bien que le pois se tienne tout seul comme un grand.
La gesse, bien que n’ayant produit qu’une biomasse modeste a cependant réalisé la meilleure exploration racinaire de la plateforme avec des nodosités qui sont descendues jusqu’à 20 cm de profondeur.
Sur cette photo sont alignés les différents radis asiatiques collectés sur la plateforme : ils sont issus de divers mélanges élaborés par divers semenciers. On constate que d’une variété à l’autre les résultats sont très divers entre le radis de droite qui a fait du bon boulot, son voisin de gauche qui n’a rien donné, ou encore celui de l’extrême gauche qui est déjà monté à graines. Comme quoi c’est bien l’aspect variétal qui nous intéresse et pas seulement l’espèce.