Autrefois, les couverts végétaux étaient principalement utilisés comme "pièges à nitrates " ou comme "engrais vert". Ils ont aujourd’hui une vocation bien plus large. Mis en place le plus tôt possible après la récolte pour bénéficier de l’humidité résiduelle du sol, ils sont devenus des outils indispensables pour accroitre la fertilité physique, chimique et biologique des sols, garantie d’un mode de production durable. En implantant le couvert avec un semoir SH intégré sur l’outil de déchaumage KUHN, on garantit une levée rapide en un seul passage : une solution économique et efficace ! La production de biomasse est ainsi maximisée et le retour sur investissement optimisé.
L’utilisation des couverts en mélange type Biomax se répand petit à petit pour atteindre ces 3 objectifs :
D’un point de vue physique :
– La couverture des sols contribue à réduire l’érosion par ruissellement. L’impact des gouttes de pluie est limité et la surface du sol préservée favorisant les échanges sol-atmosphère (eau et air).
– L’apport de matière organique lors de sa destruction du couvert favorise le développement du complexe argilo-humique contribuant à la stabilité structurale du sol. Les sols à structure fragile voient leurs caractéristiques physiques d’améliorer.
– Les systèmes racinaires des différentes espèces vont restructurer le sol selon leur mode d’enracinement :
– Les racines de types pivotantes tels les radis vont jouer un rôle d’éclatement en profondeur favorisant ainsi le drainage.
Les systèmes fasciculés comme ceux de l’avoine contribuent à redonner au sol une structure grumeleuse.
D’un point de vue chimique :
– Les reliquats azoté prélevés par le couvert sont stockés sous forme organique et pourront ainsi être restitués l’année suivante offrant ainsi des économies en termes de fertilisation azotée. En réduisant les phénomènes de lessivage, les cours d’eau sont ainsi préservés.
– Les racines ayant prélevé des éléments minéraux en profondeur contribuent à remonter ces derniers pour les rendre disponible à la culture qui suivra.
– Pour accroitre l’autonomie azotée, certains mélanges intègrent des légumineuses qui amélioreront le rapport C/N du couvert.
D’un point de vue biologique :
– L’apport de matière organique favorise le développement de la faune auxiliaire tels les carabes qui permettront la lutte contre les ravageurs de type limace.
– Les vers de terre auxquels est mise à disposition une alimentation variée vont de par leur activité améliorer la structure du sol, ainsi que ces caractéristiques chimiques (concentration de certains éléments minéraux) et biologique (développement de bactéries dans leur tube digestif).
Le recours aux couverts végétaux, outre son obligation réglementaire, confère donc de nombreux avantages qui permettent le retour sur investissement !