Ferme de la Lucine
52120 Chateauvillain
France

Tél : +33(0)3 25 02 79 80

La Mondialisation et l’Agriculture

Le Développement de la population dépend directement de celui de l’agriculture, car c’est elle qui la nourrit. L’agriculture est de plus en plus productive et nourrit de plus en plus de monde, accélérant ainsi l’essor démographique.

La population, l’agriculture et la technique sont très liées. Certains chiffres impressionnent :

Il y a 4 Millions d’années vivaient sur la terre quelques milliers de personnes, avec une espérance de vie très courte. A cette époque, la population augmentait très faiblement, tandis que plus tard, elle augmente beaucoup plus vite. 8000 années plus tard, la population va se multiplier par 10, à la naissance du Christ : 200 Millions d’habitants (c’est à dire 2,5 fois l’Allemagne). En 1865 : 1 Milliard, 100 années plus tard, en 1965 : 3 Milliards de personnes. En 2000 : 6 Milliards, et d’après les calculs de Mr Kapitza (chercheur russe), nous serons en 2050 : 10 Milliards. Les Indiens doubleront même les Chinois et aurons tous deux 3 Milliards d’habitants, ce qui représente la population mondiale en 1965. Cette dynamique est incroyable et impressionnante !! Une augmentation au carré qui nous donne la vitesse de croissance de la population. Lors d’un doublement de la population, la vitesse de croissance est multipliée par 4, lorsque la population se multiplie par 3, la vitesse de cette augmentation va 9 fois plus vite ! !

Par rapport à cet essor, nous avons aujourd’hui une production céréalière qui stagne. Depuis 1996 nous produisons environs 2 milliards de tonnes de céréales.

alimentation mondiale (horsch)

Les régions céréalières dans le monde sont surtout situées dans l’hémisphère Nord et le nombre d’hectares n’augmente plus autant qu’avant. La région où elle augmente le plus c’est l’Amérique latine, en défrichant des forêts. La stagnation de la production de céréales est due d’une part, à la stagnation des rendements.


prodution céréales 2004 (horsch)Les dernières 30 années on a pu observer une augmentation de rendements à cause des engrais, du savoir faire et de la technique. Les politiciens ne se faisaient pas de soucis : la population augmente, la production suit, donc pas de problèmes. Le système des jachères a même été introduit pour réduire la production.

Depuis 2000, le stock mondial des céréales diminue et atteignait en 2004 plus que 23% de la production mondiale. C’est un chiffre limite, car dès que la réserve diminue, les marchés deviennent plus nerveux et les prix augmentent.

La baisse a été constante sauf l’année dernière, pourquoi ? : l’année 2004 a connu un mois de juin pluvieux et cela en Europe, Europe de l’Est et aux Etats Unis. Mais qui nous dit qu’il va pleuvoir tous les mois de juin dans l’avenir ? L’année 2005 n’a pas tarder à "remettre les pendules à l’heure".

Quels sont les facteurs qui diminuent le stock mondial ? Une augmentation de la consommation liée à l’essor démographique, mais ce n’est pas tout :

1. Les pays pauvres deviennent plus riches et consomment donc plus de viande. La viande elle même consomme des céréales et du soja dans leur processus de transformation. Pour nourrir les animaux ils faut beaucoup de plantes. Quand nous mangeons un steak, on influence la masse biologique. Si l’on se nourrissait que de steaks, on consommerait 10 fois plus de masse biologique, que si on se nourrissait que de céréales.

2. Les États-Unis ont décidé d’investir dans la production d’éthanol . L’éthanol est produit à base de maïs. Ils sont déjà aujourd’hui deuxième producteur d’éthanol et veulent produire 20 Millions hL/an en 2010, ce qui correspond à 50 Millions t de maïs consommés, c’est à dire 20% de leur production. L’Europe s’éveille doucement à cette nouvelle source d’énergie.

ethanol (horsch)

3. Le climat : en Europe, nous sommes privilégiés. L’Europe est la région du globe où les rendements sont les plus élevés. Cela vient d’une part du climat relativement tempéré, mais aussi de l’eau. Les plus hauts rendements de blé sont en Allemagne du nord et en Angleterre car les jours sont plus longs et au mois de juin le soleil brûle moins que dans la Beauce, par exemple. On essaie toujours de nous dire que l’ex Union soviétique qui a des sols phénoménaux, ferait de plus haut rendements avec une meilleure mécanisation et plus d’argent pour acheter des produits phytosanitaires. Cela est peut être vrai dans une petite partie, en Ukraine, mais la plus grande partie des terres tchernoziom sont situés dans des régions où le climat est très froid. (3 mois de l’année il fait froid et le reste de l’année, le climat est glacial !) Cela ressemble au nord des Etats Unis et au Canada et là bas les rendements sont en moyenne de 23 qtx par rapport à 16 en Russie aujourd’hui. Ce n’est donc pas l’Asie Centrale qui produira beaucoup plus !

L’agriculture aura une importance de plus en plus grande dans les années à venir, alors qu’aujourd’hui la renommée des agriculteurs n’est pas toujours la meilleure. (consommateurs de subventions et pollueurs…).

Vers une nouvelle voie dans la manière de travailler

L’entreprise HORSCH se concentre sur le développement de matériels pour servir l’agriculture, tout en respectant la nature le plus possible (le Placement Précis de la Fertilisation avec le soc Duett ou le StripTill Focus sont un exemple révélateur).

La mondialisation influence aujourd’hui directement l’agriculture. L’augmentation du pétrole, de l’acier, de l’engrais se répercute directement et les agriculteurs sont obligés de travailler de manière plus efficace et de trouver de nouvelles solutions.

Notre entreprise s’attache à promouvoir les solutions qui offrent des solutions professionnelles aux agriculteurs. Toute notre attention est donc dirigée vers une triple stratégie : Proposer des machines et des solutions culturales + simples, + rapides et + sûres. L’un ne pouvant aller sans l’autre.

gestion pailles (horsch)

Notre approche est conditionnée par ces trois aspects : Le premier travail est effectué par la moissonneuse : nous voulons des chaumes courts et des pailles et menues pailles très bien réparties.

semelle mulch (horsch)

Ensuite, nous préconisons un travail du sol avant semis avec des outils rapides, simples d’entretien et de réglage, pouvant travailler à des profondeurs variées, pour éviter la création de semelles. La profondeur varie selon les volumes de résidus, le type de sol, la culture à mettre en place.

pont vert (horsch)

Le travail du sol nous semble primordial pour sécuriser les rendements, d’année en année, ne serait-ce que pour éviter le transfert de maladies d‘une culture à une autre (principe du "Pont Vert").

Eléments porteurs de maladies pour la culture suivante (M. Horsch)  
Total Taux d’éléments conducteurs
Pailles 70% 25%
Menues pailles 20% 35%
Racines 10% 40%

Au niveau du semis, nous proposons des solutions adaptées aux différents types de sols et rotations : le Pronto DC est notre semoir à disques et le Sprinter ST, notre semoir à dents.

Aujourd’hui, on parle beaucoup de semis direct sous couvert. C’est une technique intéressante, mais nous ne sommes pas persuadés qu’elle soit bien adaptée à la France, l’Allemagne, l’Angleterre ou la Scandinavie. Or c’est aussi d’agriculture durable dont il est question et assurer le rendement fait partie intégrante de ce concept.

Autant dire, que les rotations du Brésil (maïs/soja) sont très loin de la réalité française, sans parler du climat. Un couvert est obligatoire dans ce pays, si l’on considère qu’un sol nu serait brûlé par le soleil, malgré des pluviométries parfois importantes. A l’échelle mondiale, outre l’Amérique du sud, nous commercialisons des concepts pour le semis direct en Russie et dans le Middle West des États-Unis (alors que les états du nord et au Canada, les TCS sont plus utilisés).

Le semis professionnel, c’est une équation simple : + simple, + rapide, + sûr avec une baisse des coûts de production, une augmentation des rendements et une bonne gestion des rotations.

durabilite (horsch)

En conclusion, les défis à relever sont connus, mais l’agriculture est un métier d’avenir, car si elle ne représente que 3 % du PNB en France, il est inconcevable d’imaginer notre société privée de notre noble activité, car sans elle, c’est bien 100 % du PNB que l’on rayerait des table statistiques ! ! !

Les autres articles