600 000 euros avec vue sur la ferme !

Agri-quartier aux Etats-Unis

Les américains seraient-ils en train de virer au vert ? Au pays de la démesure, du fastfood et des méga centres commerciaux, une folle envie de retour à la nature et à une nourriture « saine » se fait sentir… Mais pas pour monsieur et madame tout le monde ! Non, pour vivre à côté d’une ferme et bénéficier de ses produits, il vous faudra débourser une moyenne de 600 000 euros !
C’est ainsi l’histoire de Serenbe, petite communauté à 30 minutes d’Atlanta, dans le sud-est des Etats-Unis, Etat de Georgie. Il n’y avait rien. Dans ce coin de verdure, l’idée a été de monter de toute pièce une ferme et de construire, tout autour, des résidences pour citadins en mal de nature. La ferme est conduite en bio et tous ses produits sont redistribués à chaque maison de cet « agri-quartier ». Un agri-quartier de luxe puisque, comme je le disais en introduction, ce style de vie n’est pas à la portée de tout le monde mais plutôt de familles aux revenus conséquents. Toujours est-il que les ¾ de la nourriture de chaque ménage proviennent de la ferme !
Celle-ci compte quand même 10 hectares et produit ses légumes, ses volailles, ses œufs et son bétail. 3 salariés y travaillent, encadrés par une responsable de la ferme, leurs salaires étant versés par la communauté. En parfaite autonomie. Même les maisons sont construites pour être les plus autonomes possibles en énergie avec panneaux salaires et géothermie.
Ce n’est pas tout puisque fort de sa réussite, Serenbe possède sa propre école, son épicerie, son marché hebdomadaire et ses 3 restaurants. Cette communauté de Georgie ne serait plus la seule puisque dans tous les Etats-Unis, on compterait aujourd’hui environ 200 agri-quartiers de ce type.
Bref, c’est juste un retour à ce qui prévalait au siècle passé, n’est-ce pas ? Avec les techniques d’aujourd’hui. Certains ont flairé le bon filon, à l’instar de ces promoteurs immobiliers d’un petit coin de nature en Georgie…
Une petite vidéo faite par un équipe de France TV il y a peu...