2015 a eu un printemps sec et des « coups de chalumeau » avant la moisson. On nous a prédit des mauvais rendements en colza, orge et blé. Mais le résultat final a été tout autre. En effet, sur la majorité de l’Europe de l’ouest, les rendements sont corrects. Pour la France, le Royaume-Uni et le Benelux, les rendements sont souvent égaux à la moyenne décennale, voire au-dessus. Mais comment expliquer cela malgré la canicule et la sécheresse ? Eh bien, petit retour sur l’hiver et le début du printemps. Sur le centre ouest de l’Europe (France, Benelux, Royaume-Uni et Suisse), l’hiver a été doux et sec. Du coup le sol a gardé une bonne structure y compris dans les horizons profonds (contrairement aux autres hivers où ils sont saturés en eau, voire pris en masse) et les plantes ont développé, tranquillement mais surement, un système racinaire puissant et robuste. Une fois n’est pas coutume, les bons rendements ont été dus à la météo hivernale et du début du printemps. Par contre, la météo des dernières semaines a assuré la qualité. En cette « année internationale des sols », les cultures nous montrent encore une fois qu’un sol vivant et en bon état permet d’amortir les aléas de la météo.
Lundi 17 août 2015
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