Avoine blanche et féverole d’hiver semées le 16/11/24 dans l’Aube, avec levée de trèfle incarnat semé à la volée avant binage.
La parcelle est conduite en bio, l’idée étant d’avoir un couvert post récolte qui pourra être complété ou pas, selon les conditions estivales...
Fabien DRIAT
Avoine blanche et féverole d’hiver
Réflexion sur l’évolution des rendements et du climat...
Le relevé des ETP (évapotranspiration = quantité d’eau évaporée par le sol et les plantes exprimée en mm ou L / m2) à Langres (52).
Dommage que l’on n’ait pas la courbe de la pluviométrie avec mais on retrouve bien les années chaudes.
Le constat est que ça corrèle bien avec les potentiels des céréales qui plafonnent malgré des génétiques à haut rendement…
Je ne suis qu’un paysan mais, peut-être, ne faudrait il pas chercher autre chose dans la génétique que le rendement ???
Blé bio en SD derrière sarrasin
On mentionne régulièrement le sarrasin comme LE précédent permettant de "nettoyer" une parcelle de ses adventices. Succession culturale adaptée + semis direct, voici ce que cela donne en photos...
Il s’agit d’un blé semé en direct derrière sarrasin en conduite biologique dans l’Aube. Un semis du 15 novembre, sans aucun désherbage mécanique. Seuls quelques ray-grass et chardons tiennent tête.
Pesée de couverts 2023
Même mélange semé à 2 dates différentes : féverole, gesse, niger, moutarde d’Abyssinie et tournesol.
Le premier semé plus tôt (27/07) a eu des dégâts de limaces, donc beaucoup moins de biomasse : 3 fois moins, mais 2/3 en légumineuses.
Le deuxième a été semé le 16/08. Toutes les espèces se sont bien exprimées et affichent une pesée record mais autant d’azote disponible pour la culture suivante.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Cette année, les semis précoces n’ont pas été les meilleurs …
Ne pas en faire une règle, bien entendu !!!
Slake test au naturel
Slake test grandeur nature sur 2 parcelles voisines, même type de sol (argileux hydromorphe ), mais deux pratiques différentes… A voir en video via le lien ci-joint.
À droite, labour fréquent
À gauche, parcelle menée depuis 7 ans en ACS ; ça commence à changer seulement depuis l’année dernière avec l’absence de ravines.
Cette année, l’eau qui malheureusement ruisselle encore, est maintenant claire, contrairement aux années passées.
Prochaine étape : obtenir de la verticalité du profil pour absorber cette eau qui est perdue pour la parcelle, en mettant en place une culture pluriannuelle (un trèfle).
A suivre…
Orge de printemps bio derrière Biomax à près de 200 u N
Orge de printemps en 2ème année de conversion bio dans l’Aube, photographiée à 2 feuilles. Cette orge a été semée sans labour au semoir T-Sem Contour, juste après un scalpage, histoire de nettoyer la parcelle. Une petite dizaine d’unités d’azote ont été localisées au semis sous forme d’un engrais organique.
Le couvert, un Biomax composé de féverole, gesse, vesce, radis chinois, moutarde d’Abyssinie, nyger, sarrasin et tournesol, a été détruit avec un outil à disques passé sur gel en décembre. Il avait été semé précocement en juillet sitôt la moisson du blé. Il a produit 6,3 T de MS aérienne/ha. Une bonne pluie de juin a été l’assurance d’une levée rapide. Le couvert a ensuite "stagné" jusqu’au 15 août compte-tenu de la sécheresse qui s’était installée. Après le 15/08, à la faveur de bonnes précipitations, il s’est développé à vitesse grand V pour produire ce volume de biomasse.
Le couvert a piégé 180 unités N/ha et est en train de restituer pour l’orge, 48 u N, 45 u P2O5, 265 u K20, 45 SO2 et 20 u MgO. Méthode Merci ci-jointe.
Ces éléments produits et recyclés donneront leurs effets dès la troisième feuille ; cependant la levée semble bien tonique… à suivre