La raffinerie tirlemontoise (en Belgique) sort un nouveau packaging pour ses paquets de sucre de 1kg. On y voit, au milieu d’un champ de betterave, un agriculteur arborant un paquet de sucre.
Le plus intéressant est le contenu de l’article. Le journaliste, Pierric Brison, a bien fait son travail : aller au delà du comminuqé de presse diffusé par le service marketing de la sucrerie. Le journaliste s’est intéressé à la pratique agricole de l’agriculteur. L’agriculteur explique alors dans un langage compréhensible par tout un chacun qu’il sème ses betteraves au printemps sans avoir labouré son couvert.
Les chats de ne font pas des chiens, cet agriculteur n’est autre que le fils de feu Francis Spirlet qui avait déjà inspiré Jean Tasiaux. Je le relatais dans le TCS n°121. Voici l’extrait concerné.
Jean Tasiaux se souvient : « J’avais quitté la Belgique avec en tête le travail particulier de deux agriculteurs de ma région, qui, avec le recul, m’ont inspiré : Francis Spirlet et Pierre Houbotte. » NDLR : Le premier a créé le système d’avertissement en céréales en Wallonie (surveillance des maladies et des ravageurs des cultures grâce à différents réseaux d’experts et d’observateurs de terrain) et est malheureusement décédé. Ses deux fils ont repris la ferme. Le second, Pierre Houbotte, est agriculteur en grandes cultures et président de la chambre d’agriculture de la Province du Brabant-wallon.
« Ces deux agriculteurs semaient des moutardes juste après la moisson, un mois plus tard qu’aujourd’hui, quand même. Ils semaient la betterave au semoir à disques dans les chaumes de moutardes séchée. C’était le semis direct de l’époque. Du jamais vu dans la région il y a 20 ans. Quand j’ai tâté l’argile à laquelle j’avais à faire, ma décision de me passer de la charrue a été vite prise ».