« L’épandage centrifuge à la volée n’est pas aussi précis qu’un semoir classique, bien sûr, mais il permet de gagner du temps, de semer plus tôt le couvert et ainsi de produire davantage de biomasse", répond Vincent Tomis, Agro-Transfert Ressources et Territoires et agriculteur à Gœulzin (59).
"En 2024, mon plus beau couvert (en photo) a été semé à la volée sur 27 m de large le 14 juillet, avant la récolte du blé le 24 juillet. Constitué de vesce velue (11 kg/ha), de radis (8 kg/ha), de phacélie (2 kg/ha) et de tournesol (9 kg/ha), il a produit 5,9 t MS/ha en octobre.
En 2025, j’ai semé les deux tiers de mes couverts à la volée avant moisson. Les autres parcelles étaient soit un peu sales (chénopodes, vivaces…), soit sur précédent pois, qui ne laisse pas assez de résidus au sol post-récolte pour que la technique soit efficace. Je fauche plutôt haut les chaumes à la moisson pour améliorer le débit de chantier, la répartition des pailles et maintenir l’humidité du sol. Puis je rebroie les chaumes 15 jours après la récolte. »
Si vous voulez en savoir plus, un article sur les semis à la volée de couverts ou de colza est publié dans un dossier consacré à la graine dans TCS n°134 de septembre-octobre 2025.
Mercredi 8 octobre 2025