Au cours de mes pérégrinations sur les routes de France j’ai eu cette année, malheureusement, l’occasion de voir de bien vilaines récoltes. Mais sans connaitre l’historique de la parcelle rien à dire. Par contre pour ces deux photos prises en sud Ile-et-Vilaine, dans une zone frappée par la sécheresse, j’ai quelques données sur les itinéraires culturaux.
La première parcelle a été semée après un abondant travail du sol, assez classique, ayant eu pour effet d’évaporer une bonne partie de l’humidité contenue dans le sol. Les levées ont été catastrophiques et les zones les meilleures donneront un résultat médiocre.
La seconde n’est travaillée que très superficiellement après un couvert végétal et ce régime est appliqué depuis une dizaine d’années. Même si le rendement estimé de cette parcelle ne fait pas péter tous les compteurs, loin s’en faut, il prouvera quand même que ce système permet de sécuriser la production de fourrage ; d’autant plus qu’il n’a pas couté cher à produire.