– L’heure de la récolte a sonné avec plus de 10 jours d’avance, ce qui n’est pas de très bonne augure . Toutefois, et a ma grande surprise, ma parcelle de colza sortira a 36 Qtx/ha !!!
– Content mais déçu :
Content car j’ai fait ce qu’il fallait pour espérer un bon rendement, une implantation sécurisée, une levée homogène et régulière, une gestion du salissement maitrisé, des plantes vigoureuses qui passeront bien l’hiver et une bonne vigueur à la floraison.
Décu car malgré une biomasse optimale à l’entrée de la floraison, signe d’une croissance parfaite, mon rendement plafonne à 36 Qtx alors que dans le fond de moi-même j’espèrais passer les 40 Qtx ... ( pour info, la moyenne de mon secteur se situe à 28 qtx, nous n’avons eut que 30 mn d’eau de début avril à la récolte du colza).
– Voici en image un rappel du développement de la culture
Verger |
– J’ai essayé de faire quelques pesées à la récolte grace à l’indicateur de rendement de la machine, tout les blocs n’ont pas été pesés et il faut rester très prudent sur les rendements annoncé, les tendances semblent toutefois logique et vous remarquerez que les associations de légumineuses sont gagnantes à tout les coups.
Synthèses des pesées
Pour mieux comprendre mon tableau, excel a fait une mise en forme automatique et indique avec des petites flèches les pesées supérieures ou inférieures. On aperçoit assez rapidement que les engrais incorporé au semis on favorisé la croissance automnale mais ont sans doute limité l’enracinement du colza qui a trouvé de l’azote facilement en surface (ferme d’élevage).Les légumineuses ne semblent pas avoir limiter la croissance du colza à l’automne ( hormis les pois semé trop fort ) . Au printemps , le scénario s’inverse et les biomasses entrée floraison des colza associés aux légumineuses explosent, preuve que les racines ont eut plus d’éléments nutritifs et d’eau a disposition ( le Cetiom avance aussi l’idée d’une meilleure aération de sol du aux racines, provoquant plus de minéralisation). On voit ici ce que peut donner la mise en pratique d’une Agriculture Ecologiquement Intensive, encore beaucoup de travail de recherche, d’essai et de validation en perspective mais de nombreux enseignements sont déja accessible sur le site du Cetiom. Un petit lien intéressant vers les posters présentés aux culturales 2011
– Vous remarquerez toutefois que le Cetiom ne parle pas trop de mélanges avec des trèfles, simplement car cette organisme doit apporter des solutions facile a mettre en oeuvre par le plus grands nombres d’agriculteurs et avec des bénéfices chiffrables rapidement. Cependant l’idée d’une permaculture de légumineuse implanté sur la tête de rotation n’est pas écarté, et mon petit essai de trèfle blancs fait partie de cette optique. La sur-densité lors du semis a cependant pénalisé le développement du colza à l’automne, et la croissance continue du trèfle au printemps n’a pas permis au colza de se rétablir en raison de la sécheresse, j’ai toutefois été très surpris de voir que mon trèfle qui avait perdu toutes ces feuilles à la récolte a repris sa croissance avec le retour de la lumière et des premières pluies, combien d’azote fournira t’ il au blé qui va suivre ??? Dans mon essai, une densité élevée ( 26 gr/m2) implanté au strip till et une variété hybride on provoqué une forte biomasse de colza privant de lumière le trèfle, cette essai mériterait d’être retenté avec des lignées ou des hybrides mais a des densité extra light ( 15-20 gr/m2 ). Ces densités peuvent paraitre suicidaire mais la qualité d’implantation de notre système garanti une levée à 90%. On voit parfaitement que des plants trop près ( - de 7 cm) provoque des pieds chétifs. Ceci me conduit a réfléchir a des associations pluri-annuels , une première légumineuse gélive associé à une pérenne qui bénéficiera aux cultures N+1 et N+2.
– Voici en image ce que cela peut donner, je pense vous avoir déjà présenté les travaux de la cuma de Piacél’année dernière.
Colza sous couvert de trèfle :
Cuma de Piacé Colza |
Blé suivant sous couvert de trèfle :
Cuma de Piacé Blé |