Dans le centre de recherche agronomique de Rothamsted au nord de Londres (le Boigneville Français), il existe une expérimentation sur la fertilisation des céréales qui a été mis en place en 1843 et qui est encore suivie aujourd’hui. A l’époque de Justus Liebig (la loi du minimum), où l’on découvrait le pouvoir des engrais minéraux comme l’azote, avant-gardistes, ces agronomes ont souhaité les comparer à des apports de fumier, la seule pratique de fertilisation alors reconnue. Au fils des années et de l’acquisition de connaissances, les modalités de fertilisation ont évolué avec l’introduction d’une certaine mixité pour affiner les connaissances tout en gardant l’esprit de départ. Ainsi une bande n’a reçu aucun apport depuis 180 ans et la bande voisine n’a été fertilisée qu’avec du fumier pendant toute cette période et pratiquement sans interruption. Enfin et au cours du temps, la génétique a évolué avec l’utilisation de « meilleures variétés » ; le chaulage a été systématisé comme le désherbage chimique puis les fongicides. Analyse de ce monument de la recherche agronomique Britannique qu’est Broadbalk sur la fertilisation des cultures.
A découvrir dans le numéro 126 (janvier/février 2024) de la revue TCS !