1 : La réduction ou l’absence de travail du sol favorise l’introduction de nouvelles cultures. Le travail du sol sans doute pas.
2 : Préférez rester deux ans avant de revenir avec la même culture, parfois plus pour certaines dicotylédones (pois par exemple).
3 : Pour casser le cycle des mauvaises herbes et des ravageurs, la jachère chimique n’est pas aussi efficace que la jachère avec travail du sol, un engrais vert ou une culture.
4 : La rotation doit être prévue de telle manière que les repousses du précédent ne soient pas des adventices pour la culture suivante.
5 : Les éleveurs ont plus d’opportunités pour introduire de la diversité dans leurs rotations.
a - L’utilisation d’un fourrage ou d’une culture pouvant être valorisé soit en grain soit en fourrage, ou encore d’un engrais vert, améliorent la possibilité d’adapter l’intensité de la rotation.
b - L’élevage permet facilement d’introduire des plantes pérennes dans la rotation, et il est probablement impossible d’être durable sans les utiliser dans nos systèmes.
6 : Les cultures destinées à l’alimentation humaine sont souvent les plus risquées mais sont potentiellement plus rémunératrices.
7 : L’envie de diversifier et d’intensifier doit être équilibré avec la rentabilité.
8 : Le stockage d’eau dans le sol change en fonction de la quantité de résidus à la surface, de la durée de l’interculture, de la capacité des chaumes à piéger la neige, de la profondeur d’enracinement, des caractéristiques du sol, de la façon dont sont réparties les précipitations et d’autres facteurs.
9 : Les conditions du lit de semences à un moment donné peuvent être gérées grâce à l’utilisation de cultures ayant des caractéristiques différentes : quantité, couleur, répartition, architecture.
10 : Les rotations irrégulières dans la succession ou la durée de retour d’une même culture empêchent un changement dans les maladies et le salissement rencontré, et minimisent la probabilité de développer des espèces tolérantes ou résistantes.