Pomme de terre en ACS : encore du travail du sol mais des pistes s’ouvrent progressivement

Simplification du travail du sol et pomme de terre est un mariage on ne peut plus compliqué. Si certains ont fait le choix de stopper cette production sur leur ferme, ce raisonnement est difficile à tenir tant que nous consommerons de la purée, des frites, de la raclette, de l’Aligot et autres mille spécialités où ce tubercule trouve une place de choix dans nos assiettes. Comme nous allons le voir dans ce dossier, il reste illusoire de penser « non-travail » du sol alors que la pomme de terre apprécie une butte pour se développer et que la récolte même est un travail de sol très agressif. Des pistes commencent à poindre pour réduire cet impact en minimisant le travail et en l’anticipant notamment avec le buttage d’automne. Cependant il reste deux autres piliers de l’ACS sur lesquels il est possible de s’appuyer : la couverture des sols et la diversité des cultures. A ce niveau, encore beaucoup de progrès reste à faire en amont pour préparer sa venue et en aval pour réparer rapidement le sol après son passage. Bien que sa culture puisse impacter le sol négativement, la pomme de terre apprécie, plus que toute autre culture, une bonne terre qui va bien : l’ACS même si elle apporte des défis et des contraintes de taille, est certainement un atout pour cette culture.

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