Influence de la hauteur de coupe, gestion des chaumes

Afin d’observer la qualité de levée et le développement des couverts, une panoplie de plantes ont été positionnées avec un semoir (EasyDrill) à disque sitôt la moisson (10 juillet 2017) avec 3 modes de gestion des résidus assez tranchés : des pailles hautes (fauche à 40 cm), des pailles courtes broyées (8 cm) et des pailles courtes broyées suivies d’un déchaumage superficiel (5 cm de profondeur). Les mesures présentées sont celles de la moutarde, du pois et du sarrasin qui servent d’indicateurs ; les autres plantes, en fonction de leur typologie, ont eu des réactions et développements assez similaires. Le choix de ces 3 espèces se justifie de la façon suivante. La moutarde est souvent le CIPAN par excellence ou le « couvert minimum » le plus courant car économique avec la garantie d’une bonne levée. Le pois fourrager représente la famille des légumineuses permettant de fixer de l’azote ; c’est logiquement un couvert qui doit, de fait, être moins sensible aux carences possibles en été après récolte. Le sarrasin a enfin été choisi comme couvert qui lève vite en été mais aussi comme espèce couramment utilisée en culture dérobée.
En complément, le printemps et l’été ont été extrêmement secs en Loire Atlantique : 9 mm entre le semis et les premières levées, seulement 8 mm sur la première quinzaine d’août et 21 mm en fin de mois. Ces conditions particulières, qui correspondent cependant plus à ce que la majorité des agriculteurs peuvent rencontrer normalement sur le territoire, ont certainement amplifié les écarts et mieux fait ressortir les enjeux et leviers en matière d’implantation de couvert estival.

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