Emma Mortier a débuté un travail de thèse à l’Université de Dijon, partenaire du projet Mycoagra, au sein de l’UMR Agroécologie.
Objectifs de son travail : l’étude de l’impact des pratiques culturales sur le fonctionnement de la symbiose mycorhizienne à arbuscule dans un système agroforestier noyer - maïs.
"« C’est un axe de recherche qui nous paraît intéressant car même si les cultures sous noyers ne peuvent se faire que les premières années, cette pratique nous rapproche d’une agroforesterie de rapports pas trop tardifs qui peuvent intéresser les producteurs et notamment ceux qui mettent en place des haies fruitières pas trop ombragées »" indique François Hirissou de la chambre d’agriculture de Dordogne, acteur du projet.
Les champignons mycorhiziens à arbuscule peuvent former un réseau de mycélium commun entre plantes hôtes d’espèces différentes, par exemple entre noyers et maïs.
Exemples de questions dont les réponses seront, on l’espère, apportées grâce à ce type d’étude :
Quelle plante transfère le plus de carbone au champignon ?
À quelle plante le champignon transfère-t’il le plus d’azote ?
La présence d’une interculture favorise-t’elle la persistance du RMC (réseau mycélien commun) ?
Qu’apporte le RMC à la production en termes de qualité et de rendement ?
Les intercultures (voir photo) sont-elles plus favorables au développement et au maintien du RMC comparativement aux engrais azotés ?
Nous ne manquerons pas de vous informer de l’avancement de l’étude et, plus globalement, du projet Mycoagra. A bientôt donc pour de premiers résultats !