Jeudi 14 août 2025
Frédéric Thomas

Après des séjours aux États-Unis et en Australie, Frédéric THOMAS débute son activité de conseil de terrain et, en 1999, il crée la revue TCS. Il s’appuie aussi sur sa ferme, en Sologne, des terres sableuses hydromorphes à faible potentiel, où il met en œuvre l’AC avec réussite. Il est aujourd’hui l’un des acteurs majeurs du développement de l’AC en France.

Et si on parlait de la lumière !

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Le facteur lumière, alors qu’il est naturellement très bien intégré avec les panneaux solaires, est souvent sous-estimé en agriculture. Cependant et pour que les végétaux puissent faire une photosynthèse efficace, il faut qu’ils soient directement exposés au soleil afin de recevoir les fameux photons : minuscules ondes électromagnétiques. D’où, d’ailleurs, la surprise de bons rendements pour cette moisson 2025, au vu des taux d’ensoleillement !
Ombre portéeUne plante qui se trouve à l’ombre, comme avec cet exemple canadien où le colza de printemps (canola) qui se trouve majoritairement à l’ombre des chaumes du blé précédent, affiche un gros décalage à la floraison et certainement une réduction de rendement potentiel. C’est pour cette raison que la hauteur de conduite des vignobles est conditionnée par la largeur des entre rangs : on parle alors d’ombre portée. C’est aussi pour cette raison que les viticulteurs tendent à planter dans une direction nord-sud ; afin de mieux intercepter le soleil. C’est enfin cette même stratégie d’amélioration de la captation de la lumière que l’on retrouve dans l’approche « corridors solaires » en maïs.