Guy Laluc

  • Battance sur sol argileux
3
mars
2015

Les sols inventoriés

Battance sur sol argileuxGrâce à un travail mené depuis 7 ans qui doit aboutir ce printemps, des scientifiques réalisent le premier inventaire des sols en France « parce que la situation est préoccupante », affirme CA M’INTERESSE février. D’ailleurs, la Commission européenne avait, dans un rapport de 2006, signalé que près de 50 % des sols de l’UE étaient concernés par la pollution, l’érosion, le tassement, l’urbanisation massive ou la désertification. D’autre part, 45 % de ceux-ci sont trop pauvres en matière organique. D’après la revue, Claude Bourguignon est très pessimiste sur l’avenir des sols alors que d’autres scientifiques considèrent que les sols résistent aux agressions grâce à leur faune microbienne. Dominique Arrouays, responsable de cette opération sols rappelle à bon escient dans la revue : « le sol est un patrimoine encore plus fragile que l’atmosphère ou les ressources aquifères parce qu’il n’est pas renouvelable ! ». Et le mensuel de relever qu’en 15 ans, près de 40 millions d’hectares ont déjà perdu leur capacité de production au niveau de la planète …


3
mars
2015

L’agriculture change ses techniques culturales

Le Pèlerin du 12/02/09 est allé à la rencontre d’une famille d’agriculteurs éleveurs du Pas de Calais. Le grand père a connu les chevaux, le père a produit selon le « mot d’ordre entonné par les chambres d’agriculture, les coopératives, les centres de gestion, les vendeurs de semences, d’aliments, d’engrais et de produits phytosanitaires ». Et le petit-fils qui vient de reprendre veut « regagner de la liberté dans son métier et mieux y intégrer le respect de l’environnement ». 10 % de l’exploitation est engagée en bio. Les légumineuses, le lin, l’herbe, les vaches de race flamande et le non labour font leur apparition progressive. Le revenu est meilleur depuis la reprise de l’exploitation en 2004. « C’est le succès économique qui validera mon projet », précise celui qui est engagé au syndicat Jeunes Agriculteurs et dont la façon de travailler reçoit l’assentiment de ses parents. Quant aux ECHOS 4/03/09, ils consacrent une page à l’agriculture du futur qui passerait par « un travail plus léger de la terre » car le labour « passe de mode ». Les élevages seraient moins polluants grâce au lin dans les auges ce qui générera moins de rots de méthane, etc. Quant aux variétés, point d’OGM ou de recours aux biotechnologies, les agronomes sont en train de réhabiliter les variétés rustiques, confie le quotidien.


3
mars
2015

Pas simple de gérer les sols

Guy Richard, agronome-physicien du sol ( INRA Orléans) reconnaît que le labour a l’inconvénient d’accélérer le déstockage du gaz carbonique. Alors, voilà qui amène à plébisciter le non labour, avance-t-il dans LIBERATION 7/04/09. Et le chercheur de révéler que le non-labour « rend le sol plus compact, donc plus facilement saturé en eau et moins oxygéné ». Et « ces conditions favorisent les microbes qui utilisent non pas de l’oxygène mais du nitrate, et qui produisent alors du N2O, un gaz dont l’effet de serre est 300 fois plus puissant que celui du CO2 ! ». Mais alors, que faire Monsieur Richard ? A suivre …