Les moissons des céréales ont commencé. Un cycle s’achève. Mais pas celui de nombre d’espèces animales dont le cycle n’est plus en accord avec celui de leur biotope de prédilection. C’est le cas, entre autres, du busard cendré, ce précieux allié dans la lutte contre les campagnols.
Ce rapace fait son nid dans vos céréales. On n’y peut rien ; c’est ainsi. Le problème est qu’aujourd’hui, les céréales sont matures avant que les poussins du busard ne le soient. Incapables de se sauver à l’approche des moissonneuses, faute de plumes, ils payent chaque année un lourd tribu à l’époque de la moisson. 30 à 80 % d’entre eux meurent sous la barre de coupe...
Déjà qu’il n’y en a plus beaucoup, c’est quand même dommage que ce genre d’accident évitable fasse encore chuter leurs populations.
Alors, ouvrez l’œil du haut de votre machine !
Mercredi 28 juin 2017
Les articles de cet auteur
- Si les animaux dépendent des végétaux, l’inverse est également vrai
- Faire découvrir l’ACS aux enfants
- Repensons l’aménagement de nos agroécosystèmes
- Tas de branches et de pierres pour la biodiversité
- Les guêpes, ennuyeuses certes mais particulièrement utiles
- Concours Sors tes couverts - la date limite approche
- Des plantes, des insectes et... des chauves-souris
- Moisson et biodiversité : quelques règles de bon sens
- L’agriculture de conservation, qu’est-ce que c’est ?
- Pensez aux busards