Depuis peu, les agriculteurs néerlandais sont dans l’obligation de cultiver des engrais verts composés d’au moins 2 espèces. Bien choisir ses mélanges d’espèces permet d’augmenter la quantité de carbone dans le sol, d’agrandir le réservoir d’azote et de phosphore et de réduire la pression pathogène sur la culture principale. Dans ce projet, l’université de Wageningen avec 4 partenaires de l’agrofourniture va étudier les effets des mélanges d’engrais verts sur la microbiologie du sol, en particulier le rôle des bactéries et des champignons dans le cycle des nutriments et dans l’émission des gaz à effet de serre en laboratoire et au champ. La quantité, la diversité et l’intensité de la vie du sol seront mesurées. Le programme se nomme Clever Cover Crop et durera au moins 5 ans (2015-2020). Les essais au champ commenceront en 2016. La manière de travailler le sol n’a pas encore été définie mais à ce jour, ils pensent partir sur un itinéraire avec un travail du sol plutôt intensif, avec possiblement un labour à 30 cm avant la culture principale pour enfouir l’engrais vert. Les nématodes seront très surveillés car, ici, sa gestion est technique, voire difficile. Les systèmes de culture classique aux Pays Bas intègrent souvent des cultures de betteraves, pomme de terre et oignon.
Jeudi 25 juin 2015
Les articles de cet auteur
- Une brique de plus à : "1 semis 2 récoltes dans les pays froids"
- Levée de colza ratée : le peaola pour se rattraper ?
- 1 semis pour 2 récoltes dans les pays froids
- L’agriculteur préparera toujours son sol
- Devinette issue du cahier de vacances de l’AC
- Peaola d’hiver : des idées pour semer cette nouvelle culture
- Désherbage abrasif
- Semis de maïs et dose d’engrais starter
- La sursaturation de l’air est-elle possible dans le sol ?
- Mon soutien au renouvellement de l’autorisation du glyphosate dans l’Union Européenne