A l’instar de nombreuses régions en Europe, l’hiver tarde à s’installer pour de bon sur le bassin lémanique. Par conséquent, les températures négatives sont rares. Pourtant, ces dernières seraient une aide précieuse pour le bon déroulement des colzas associés en détruisant les plantes compagnes gélives. Pour le moment, le nyger, le sarrasin, le trèfle d’Alexandrie et la lentille ont disparu. Mais la vesce commune, la gesse et la féverole résistent à l’hiver doux que nous connaissons. Un grand froid durable n’est pas nécessaire, quelques gelées matinales suffiraient pour assurer les 200 hectares de colzas associés que compte le canton de Genève, sur un total de 900 hectares de colza.
Jeudi 4 février 2016