Il est connu de tous,et ce depuis l’invention de l’agriculture, qu’une graine doit s’humidifier ,s’hydrater,boire pour germer. Mais à quelle fontaine les graines boivent t-elles ? Il a été souvent dit qu’une graine s’hydrate par remontée capillaire a travers le sol. Peut-être, mais quand est t-il des grains de blés a même le sol et dans le brouillard ? Ashraf Choudhary,agronome pakistanais, a trouvé la clé de cette énigme :
– Les graines s’hydratent par l’humidité relative à l’air, c’est a dire grâce a de l’eau contenu dans l’air, que ce soit l’air aérien (atmosphère) ou l’air du sol. En effet, c’est l’exposition prolongé a un air à saturation d’eau ou proche de cette saturation qui déclenche la germination. Cette découverte scientifique a guidé des agronomes tels que John Baker ou Anicet Marionneau dans leurs travaux, ou des entreprises de machines agricoles telles que Cross Slot ou les établissements Vaudour (Loir-et Cher).
– Mais pourquoi alors le rappuiement du semis améliore -t-il la germination et la levée ?
L’explication la plus sérieuse est que le rappuiement du profil limite les échanges gazeux entre l’atmosphère et l’air du sol, ralentissant le séchage de ce dernier. Sachant cela, l’ultime question est :
– “Que peut-on gagner à utiliser un semoir qui a été conçu en considérant ce fait biologique ?”
– “Que peut-on gagner en intégrant ce savoir dans nos cultures ?”
– Je suis tombé sur cette article en lisant le courrier des lecteurs de la France Agricole du 23-12-11, il tombe a pic alors que je suis en train de vous rédiger mes soucis de levée de maïs au printemps dernier, les travaux de ce chercheurs confortent mes constats, le maïs a besoin d’un lit de semence afin d’avoir un sol réchauffé ( présence d’air ambiant), mais aussi d’une humidité « stable » indépendamment des conditions climatiques.
Suite au prochain article.