Jeudi 26 septembre 2019
Opaline LYSIAK

Après 5 années d’enseignement en lycée agricole, Opaline réalise un Tour du Monde et parcourt 12 pays en 12 mois : « Enseigner autrement l’Agroécologie". Elle crée l’Ecole d’Agroécologie Voyageuse, qui a accompagné 42 personnes à apprendre l’agroécologie en voyageant dans les fermes et trouver leur place dans le monde paysan et du Vivant.

Une belle association maïs + Lab Lab

Quand on écrit un article dans TCS, c’est intéressant de pouvoir faire un suivi du sujet sur le terrain, en vidéo.

Après l’article du TCS 103 sur les associations maïs + légumineuses visant l’autonomie fourragère, j’ai eu la chance de pouvoir passer une matinée sur le terrain avec Jeremy Bonte, de chez Semental, entreprise semencière spécialisée dans les fourrages et proposant la légumineuse Lab lab de variété Rongaï en association avec le maïs pour viser l’autonomie fourragère des élevages laitiers.

Ici, nous sommes chez Philippe Alix, dans le Nord de l’Ille-et-Vilaine. Philippe est en TCS depuis 10 ans et teste pour la première fois cette année un mélange composé de 80 000 graines à l’hectare pour le maïs et 80 000 graines pour le Lab Lab.

Proche du sol, la feuille du Lab Lab est plus large

"La réussite repose souvent sur la densité et la date de semis, et sur la fertilisation" Jeremy Bonte, Semental

L’une des clés de la réussite est la date de semis - le lab lab doit être semé dans un sol réchauffé qui ne subira plus d’écarts de température trop importants - et la fertilisation puisque pour le moment il n’existe pas d’inoculum pour le lab lab et que la plante ne produit pas d’azote. Elle va consommer 40 à 50 unités d’azote de plus qu’un maïs seul.
Au final, le résultat compensera sûrement l’investissement dans la semence et la fertilisation (ici, fumier et lisier). Ensilage prévu le 3 octobre. On attend les résultats de valeurs alimentaires !