Comptage de vers de terre

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Richard Vilbert, agriculteur pratiquant les TCS (Techniques Culturales Simplifiées) sur son exploitation dans la Somme a une partie en agriculture raisonnée et une autre partie en agriculture biologique. Au mois d’avril 2012, avec l’aide des ingénieurs et techniciens de l’association des Producteurs Bio de Picardie, un comptage de vers de terre a été réalisé dans une parcelle bio. La technique consiste à épandre à l’aide d’un arrosoir de l’eau mélangé à de la moutarde. Les vers de terre indisposés par la moutarde remontent alors à la surface du sol.Trois espèces de vers de terre ont été ramassés : les épigés qui travaillent le sol sur les 5 à 10 premiers centimètres du sol, les endogés qui travaillent sur le plan horiontal et plus en profondeur et les anéciques qui travaillent verticalement le sol. Sur les trois placettes de 1 m2, 84, 95 et 125 g de vers de terre ont été comptabilisés. Ce qui fait un poids de 840, 950 et 1250 kg de vers de terre à l’hectare. A la fin du reportage, Richard Vilbert montre la structure de son sol non labouré depuis 7 ans. La structure est friable avec de nombreuses galeries (trous de vers de terre) qu’empreintent les racines. Ces trous pemettent également une bon drainage de l’eau.
Attention : ce type de reportage ne se veut pas anti-labour. Nous rappelons que le labour, pratqiué depuis des siècles, présente aussi de nombreux intérêts comme celui de participer au désherbage naturel des sols.