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Quand la globalité devient une évidence

La spécialisation généralisée

Depuis plusieurs années, dans tous les domaines d’activité, la tendance est à la spécialisation. L’agriculture, du fait de la technicité toujours plus importante nécessaire à sa mise en œuvre, n’échappe pas à la règle.

On retrouve bien évidemment cette spécialisation dans l’enseignement agricole où les diplômes décernés en sont le reflet et préparent leurs obtenteurs à exercer les fonctions proposées sur le marché du travail :

- en productions végétales : spécialités agronomie, fertilisation, protection des végétaux …
- en productions animales : spécialités par espèces, en nutrition, bâtiments…

Les agriculteurs trouvent donc facilement toutes les informations et les conseils utiles à l’exercice de leur métier tant celui-ci est vaste et la somme de connaissances pour l’exercer importante.

Une vision globale

Toutefois, toutes les interventions et choix techniques en culture et en élevage ont des conséquences parfois insoupçonnées.

Ainsi, certains pesticides nuisent à la biodiversité dans les sols et modifient l’évolution des résidus de cultures qui deviennent alors le refuge de parasites gênants pour la culture suivante. De même, un déséquilibre alimentaire en élevage déjà préjudiciable à la santé des animaux, peut avoir un effet agronomique négatif générant de mauvaises fermentations et une évolution défavorable des effluents rapportés au sol.

C’est pourquoi, il est nécessaire d’avoir une réflexion globale afin de garder une cohérence d’ensemble indispensable pour préserver les équilibres microbiologiques qui engendrent toutes les évolutions.

L’équilibre : une nécessité

La valeur biologique des végétaux est conditionnée par l’équilibre minéral et microbiologique du sol. Toutefois, la lutte permanente entre les unicellulaires et les pluricellulaires aboutit souvent à des déséquilibres et développements anarchiques de certaines flores qui peuvent avoir les incidences pathologiques les plus désastreuses, tant sur le végétal que sur l’animal. Il faut donc contenir la microflore dans sa fonction de métaboliseur, sinon elle peut devenir agent pathogène et défier l’immunité des êtres vivants supérieurs. Dans la nature, seule la « lithosphère » (le minéral) peut limiter la « microsphère » (biosphère élémentaire : bactéries, champignons, virus) responsable d’un important transfert d’énergie lié au changement d’état qu’elle engendre.

C’est de l’équilibre entre le thermo-dynamisme, énergie d’entretien fournie par la matière organisée, et l’électro-dynamisme, énergie de production et d’évolution fournie par le minéral, que résulte une évolution normale, une défense immunitaire solide et une vie saine.

Le concept global TMCE

Le minéral oriente l’activité biologique et accompagne la vie microbienne C’est toute la logique du concept TMCE qui veut que l’on respecte la loi du minimum et les équilibres en fertilisation et en nutrition. De plus, la forme de la présence des minéraux est primordiale et conditionne leur action.

Dans le souci de répondre aux défis de demain, la biodiversité et l’hygiène sont indispensables à toutes les étapes du cycle pour garantir la qualité des productions, les économies d’intrants et offrent des solutions nouvelles pour s’adapter aux nouvelles exigences agro-environnementales.

Le sol est à la base de toutes les productions végétales et animales et doit recycler les matières organiques générées par ces activités : résidus de culture et effluents d’élevage. Il est donc indispensable de préserver tous ses équilibres.

Si nous ne voulons pas nous exposer à d’importants déboires dans notre mission de nourrir l’humanité toute entière, nous devrons sans cesse nous rappeler l’adage de l’agronome sage et responsable : « le sol est à un peuple ce que le sang est à l’homme ».

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