Mercredi 4 mai 2011
Matthieu Archambeaud

Après avoir rejoint F. THOMAS dès 2003 et mis en place le site agriculture-de-conservation.com, M. ARCHAMBEAUD a été l’un des initiateurs d’Icosystème, plate-forme d’apprentissage en ligne dédiée à l’agroécologie, l’agroforesterie et l’agriculture de Conservation qu’il anime aujourd’hui.

En avril, ne te découvre pas d’un fil ... ou non

Ce couvert de féverole avant maïs a été semé par les Hamot (SDistes installés à l’ouest de Toulouse) à l’automne dernier sur chaumes de blé. Malgré une végétation peu impressionnante à la fin mars, le système racinaire a fait du très bon travail, sans compter la quantité d’azote fixée.


Avant le semis du couvert, deux passages de bêches roulantes ont été réalisés pour faciliter la dégradation des pailles : sur la photo ci-dessous, la partie gauche n’a pas été travaillée, si bien que les pailles sont encore présentes ; sur la partie droite, les pailles ont déjà disparues, laissant le sol nu.


Sous la partie laissée nue, s’est formée une croûte desséchée par le vent d’autan et qui pourrait poser un problème de pénétration lors du semis du maïs à venir, alors que sous la paille, le sol est resté bien humide.
Moralité : si j’ai un sol qui sèche vite au printemps, j’ai intérêt à laisser des résidus (pailles du précédent ou graminées dans le couvert), mais si j’ai un sol qui a du mal à se réchauffer, mieux vaut qu’il reste aéré (résidus décomposé ou couvert qui reste debout une fois mort).