Vendredi 13 août 2010
Benjamin Lemeur

Tristes campagnes

Benjamin Lemeur

Regarde ta terre, ami laboureur Malgré tous tes efforts et ton labeur Approche toi d’elle, n’ai pas peur Et vois comme elle se meurt.

Qu’as-tu fais de l’héritage de tes parents ? Qu’as-tu fais de la sagesse du paysan ? Chéri ta terre comme tu chéri ta dulcinée Oubli tu que pour recevoir il faut donner ?

Mais mon ami, il est encore temps Remplace le fer et l’acier par le vivant Et si tu fais fausse route, ne t’inquiète pas Ecoute sa voix, ta terre te montrera la voie.

Combien de temps encore vas-tu te faire berner ? Tu brades aux supermarchés lait, viande et blé Pourquoi vouloir exporter toujours plus loin ? Créer ta valeur ajoutée et conquiert ton voisin.

Paysan, ton pouvoir auprès des hauts placés était grand Restaure ton indépendance et retrouve l’influence d’antan Plante des arbres, vend ta charrue et cultive ton esprit Invente ton agriculture toi-même, ose être un affranchi.

Benjamin Le Meur