Les Techniques Sans Labour : des pratiques culturales en réponse à une agriculture plus durable

Céline ZANELLA - Master Professionnel « Espace Rural et Environnement » Université de Bourgogne Faculté des Sciences Gabriel

Aujourd’hui, la volonté de préserver et conserver l’Environnement est permanente et quotidienne, à travers nos consommations, nos modes de vie et nos activités, nous cherchons de plus en plus à agir.

L’agriculture est une activité jouant un rôle majeur dans la préservation de l’Environnement, en effet, le sol est le capital essentiel de l’agriculture et celle-ci modèle et entretien nos paysages. Néanmoins, l’agriculture est trop souvent montrée du doigt étant définie comme une activité génératrice de diverses pollutions et entraînant des dégradations des milieux cultivés. Cependant, les agriculteurs d’aujourd’hui sont de plus en plus à l’écoute des maux environnementaux. De plus, ils doivent répondre à diverses normes environnementales notamment pour contrôler leurs apports de fertilisants. De plus, les agriculteurs sont d’avantage sensibles à l’environnement qui les entoure et cherchent des alternatives via leurs pratiques culturales afin de préserver au mieux cet environnement. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’Agriculture de Conservation ou Techniques Sans Labour. Ces Techniques sans Labour, qui définissent l’Agriculture de Conservation, connaissent une diffusion relativement récente en France même si certains pionniers français pratiquaient déjà ces techniques dans les années 1970-1980. Pour comprendre le développement croissant de ces pratiques culturales, il est judicieux de s’interroger sur les motivations des agriculteurs ; pourquoi certains agriculteurs choisissent d’abandonner une agriculture conventionnelle au profit d’une agriculture plus durable ? De plus, il est intéressant d’appréhender le regard des agriculteurs sur ces pratiques environnementales. Ici, le but est de comprendre les phénomènes de diffusion de ces Techniques Sans Labour au travers d’enquêtes et de témoignages d’agriculteurs.

Je vous souhaite une bonne lecture.


Télécharger le document
(PDF - 696.3 ko)