Vendredi 2 juin 2017
Michel Lambotte

Électromécanicien à la retraite, Michel LAMBOTTE se voue à comprendre les rouages de la thermodynamique. Il écrit régulièrement sur le climat et son évolution. Fils d’agriculteur, il reste lié à l’agriculture et participe notamment à un jardin collectif où il tente de faire adopter les principes de l’AC.

La relève est bien là

Au sein du potager collectif, je suis souvent en dialogue sur l’AC avec un étudiant en agronomie à l’ISLa de Huy en Wallonie.
Il s’appelle Axel Dumoulin, il a 23 ans, et comme moi, il a décidé de faire de la parcelle qu’il occupe un terrain d’expérimentation.
Par ailleurs, au mois de juin de l’année prochaine, il se rend pendant 3 mois au Burkina pour son travail de fin d’étude et pendant son absence, je m’occuperai de sa parcelle.

PDF - 1.5 Mo
En attaché, je vous fait part d’un travail qu’il a réalisé avec un collège de l’ISLa sur la quantité disponible et la gestion de la MO en Wallonie ; les professeurs les ont félicité en mettant en évidence l’importance de la bibliographie. Ils ont considéré que cette étude valait un travail de fin d’étude.
Je ne sais pas ce que vous en penserez mais des jeunes possédant de tels talents et en plus désireux de s’occuper d’agriculture doivent d’une manière ou d’une autre être aidés. Je pense que c’est encore un challenge que l’AC devra relever ; il est trop facile de se plaindre qu’il n’y a pas de relève au niveau des agriculteurs alors que des potentiels existent.

Tas de compost de fientes de poules
De toutes façons nous devrons aller vers une agriculture que les jeunes apprécierons et qui est encore à créer ou nous continuerons vers encore plus de gigantisme industriel (peut-être les 100 000 vaches) sans tenir compte de la composante vivante du sol.