Vendredi 22 avril 2016
Nicolas Courtois

Nicolas COURTOIS, c’est AgriGenève, bien sûr ! Non seulement, il est un pilier de la structure de conseil genevoise, accumulant les références technico-économiques en matière d’AC mais il est aussi reconnu, notamment en France, où il intervient très régulièrement.

Mieux vaux tard que jamais …

Trèfle violet et trèfle blanc sous colza
Trèfle violet et trèfle blanc en attente sous le colza

Dans le bassin lémanique, les gelées se sont fait attendre durant tout l’hiver et elles ont finalement timidement pointées le bout de leur nez en mars. Dans les colzas associés, elles ont été suffisantes pour détruire les lentilles, les gesses, les féveroles et les trèfles d’Alexandrie. Pour cette dernière légumineuse, le choix variétal semble primordial. La variété Tabor (variété non remontante) est chaque année détruite durant l’hiver. Lorsque le choix variétal se porte sur un type remontant (Tigri, Bluegold, …) on retrouve le trèfle d’Alexandrie vivant au printemps ce qui laisse présager des complications lors de la moisson.

Vesse commune sous colza
Vesse commune encore vivante sous le colza

Une autre légumineuse délicate est la vesce commune. Cette année, on retrouve des pieds vivants dans les parcelles au moment de la floraison du colza. Normalement, la vesce ne devrait pas déranger à la moisson. Là aussi, le choix variétal semble très important. Nous devrions utiliser la variété Nacre pour la prochaine campagne, variété indiquée comme la plus précoce et donc comme la plus gélive. Enfin, lorsque l’objectif est de conserver des plantes compagnes vivantes dans le colza, pour la 5ème année consécutives, les trèfles violet et blanc confirment leur intérêt. Ils sont bien vivants et attendent patiemment la moisson du colza pour se développer. A suivre à la moisson …