Philippe Pastoureau

  • Couvert localisé chez Jocelyn Michon
  • Passage du strip till à disque
6
juin
2015

Tuto MOOC de mon Short...

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Tout est dans le titre, ne vous moquez pas, c’est du sérieux... Il y a quelques semaines, Matthieu nous faisait découvrir le MOOC, et cela m’a inspiré pour vous présenter ici quelques exemples modernes de diffusion du savoir.

Voici donc à travers quelques vidéos de nouvelles formes de partage , qui ont pris naissance grâce aux nouvelles technologies et aux réseaux sociaux.

MOOC Agroécologie, cours en ligne destiné à tous

Qui l’eu cru, nos chercheurs du Cirad et de l’INRA proposent des formations sur l’agroécologie, c’est gratuit, c’est de bonne augure, n’hésitez pas à vous inscrire pour ceux qui veulent acquérir ce mode de production ancestrale.

Short Vidéo, où vidéo courte pour les francophones.

De plus en plus de personnes partagent ce qu’ils ont vu sur le terrain, et je salue les Chambres d’Agriculture, autres organismes ou simple anonyme qui publient de plus en plus ces petites vidéos de moins de 5 mn qui résument des démonstrations réalisées ici ou là, elles nous apportent des enseignements techniques très pointus.

Strip till :

Semis Direct

Semis sous couvert

TUTO, où forme d’apprentissage avec un tutorat (tutoriel)

Sur les vidéos courtes, l’auteur de la vidéo nous fait partager ce qu’il voit.
Sur un Tuto, l’auteur de la vidéo passe à l’écran tel un présentateur, et il nous explique le sujet qu’il veut traiter.
Ainsi, de chez vous, vous pourrez voyager à travers champs et découvrir pleins d’astuces et de conseils pour mettre en œuvre l’agriculture d’aujourd’hui. Cela permet également à un public novice de découvrir les technologies et les connaissances utilisées au quotidien dans les fermes. Ce n’est pas de la fiction, mais du quotidien en Live.

Vous l’aurez compris, chacun a des compétences et c’est formidable lorsqu’il les met au service des autres gracieusement. Notre ami Thierry nous a fait un tuto sur les couverts végétaux, merci de tout ce temps offert aux internautes.

Je vous invite à poursuivre les visionnages sur son blog : Agriculteurdaujourdhui.com

- Cela vous a plu, vous aussi avez envie de partager ce qui se passe dans vos champs ??? Rien de plus simple, je vous laisse le lien vers un Tuto qui vous apprendra à faire des montages vidéos.
Montage vidéo pour les nuls


17
mai
2015

Les Fous deviennent Sages...

Il y a 6 mois, je vous mettais la chanson suivante car je trouvais les paroles parfaitement adaptées à la transition d’une agriculture " conventionnelle " à " l’agriculture sur sol vivant ".
Pour passer de l’une à l’autre, il faut changer le système, j’en suis persuadé et beaucoup de choses sont à découvrir si on se donne les moyens de les trouver.

Tu est fou, nous aussi on est fous, on va déconner, on va s’enjayer...

- Montez le son, cliquez sur le buzzer

"Tu es fou
Nous aussi on est fous
Oublies tes problèmes et ton stress
Faut jamais baisser les bras
Donnes toi la force d’aller plus loin
Il est temps pour toi de bouger
Alors ensemble on va danser pour oublier
Tous nos ennuis
Qu’est-ce que tu attends
Viens on va chanter
C’est parti pour durer
..."

Des fous pas si fou que cela.

. Il y a quelques années, je connaissais des fous vraiment fous (j’en faisait parti), ils testaient pleins de choses, toutes en même temps, ce qui fait que lorsqu’un miracle survenait, ils ne savaient pas pourquoi. Les années passant, j’ai décidé de faire preuve de pragmatisme. Bien entendu, je cherche l’innovation mais je cherche surtout de l’innovation validée par 2 à 3 ans de succès, et donc transmissible.

Je donne donc dorénavant mon crédit seulement à celui « qui fait ce qu’il dit », mais surtout à celui qui réussit au moins 3 années de suite un truc innovant. Je sais, je met la barre très haute pour l’innovation, mais c’est un gage de vulgarisation et en publiant cela sur le net, je me doit de ne pas vous mettre en erreur, même si bien entendu je ne saurait être responsable de votre état "psychiatrique".

Il sème dans le vert, il persiste...

Les photos qui suivent viennent d’une exploitation du sud de la France, j’ai visité cette ferme l’année dernière, j’ai rencontré un Papa et son fils submergés d’humilité mais qui m’en ont mis plein la vue. Je ne vous dirait pas les rendements qu’ils sortent en maïs car c’est déconcertant et cela manquerait de respect pour leur voisinage. Le pire dans tout cela est qu’ils ont du matos qui ne tapent pas de mine, mais parfaitement adapté à leur contexte.

- Mai 2014 : Colza qui fera plus de 40 qtx, associé à du trèfle violet.
Le trêfle est semé au quad après un passage de fissurateur. Ce semis à la volée est ensuite roulé puis le colza est semé au monograine à 80 cm d’écartement ( nous sommes dans le Sud).

Colza sous couvert de trêfle violet.

- Mars 2015

Après une récolte du trèfle à l’automne si le potentiel le permet ( sinon broyage ), le couvert est détruit mécaniquement par une fraise Ecosem parfaitement adapté au sols sableux de la région.

Passage d'écosem dans couvert de trêfle violet.

- Avril 2015 Le travail localisé permet un réchauffement optimal et apporte des conditions de semis parfaite avec une petite poussière qui suit le semoir, gage de réussite assurée.

Semis de maïs dans couvert de trêfle, mais sur bande fraisée

- Mai 2015 Une fois encore, sa technique a marché, et la parcelle est de toute beautée. A force d’accumuler les bons rendements, d’accumuler de la biomasse qui redonne de la vie à un sol lessivé par des années de monoculture de maïs, ces paysans dépassent fréquemment les 15 t de maïs/ha, aux normes, normal selon eux...

Maïs dans un couvert de trêfle

Il sème dans le vert, il signe...

Retour chez moi, à des niveaux de performances bien moindre mais qui progressent d’année en année.

Septembre 2013

Je sème au strip till un mélange de colza et de légumineuses ( fèveroles, pois, lentilles). Parcelle qui me donnera pour la 1ère fois de ma carrière 48 qtx aux normes.

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Octobre 2014

Sur ce précédent colza, je sème un mélange biomax composé de fèveroles, sorgho, trèfle, phacélie, radis.

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Mars 2015

Comme par miracle, tout le couvert biomax a gelé et il ne reste que les repousses de colzas qui ne me gène pas du tout, au contraire. Je réalise un passage de Strip till à disque afin de détruire mécaniquement tout ce qui va se trouver sur la future ligne de semis, et je laisse le reste pousser encore un peu pour le plus grand plaisir des limaces.

Passage du strip till à disque

Avril 2015

Alors que les feuilles de mes peupliers ne sont pas encore sortis, les conditions sont parfaites pour réaliser un semis de maïs sur un sol parfaitement ressuyé et réchauffé. Un roulage suivra pour essayer de coucher un peu le colza, en vain. Je précise qu’une destruction chimique a eut lieu quelques jours avant le semis, quand même.

Semis au strip till intégral après passage du STL

Mai 2015

Trop beau pour être vrai !!! Au fur et à mesure que le maïs pousse, le colza perd ses feuilles et il ne va bientôt plus rien rester du gros couvert biomax et des repousses de colzas. C’est très impressionnant à la vitesse à laquelle tout cela se décompose. Je ne sait pas si la décomposition de toute cette matière verte booste mon maïs, mais je peut vous assurer qu’il démarre plutôt bien.
Pour ceux qui pensait qu’un précédent colza est allélopathique pour le maïs, c’est vrai en labour ou TCS, c’est totalement faux en SCV.
Pour ceux qui pensait que mon maïs allait être ravagé par les limaces, j’ai le regret de vous annoncer que depuis 3 ans que je fait cela, j’ai beaucoup moins de soucis que sur tout mes autres précédents, et je me demande même pourquoi le maïs n’est quasiment pas attaqué, c’est bluffant.
PS : bien entendu, je n’ai pas mis d’anti-limace au semis, ni ensuite puisqu’il n’y a pas d’attaques. Preuve que je me suis assagi...

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Au fait, vous semez quoi l’année prochaine après votre colza ???


1er
avril
2015

Livraison d’oeufs par drones

A ces Fermiers, rien ne les arrête.....

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24
février
2015

Les transitions avec l’AEI

JPEG - 80 koCette année, les entretiens de l’AEI se dérouleront le 4 et 5 mars prochain à l’ESA d’Angers. Nous parlerons cette fois de(s) transition(s) avec l’AEI, mais je laisse la parole à mon ami Michel qui en parle si bien avec la sagesse qui le caractérise.

- Pour ma part, j’aurais le plaisir d’animer un atelier où nous verrons s’il est possible de concilier AEI et productivité avec le maïs en exemple.
3 Intervenants nous expliqueront comment allier Intensification et Ecologie.

- Jean-Paul Renoux de l’AGPM, nous apportera une vision de scientifique sur l’avenir du maïs.

JPEG - 59 ko Lire son livre intitulé "Le Maïs, une plante pour l’intensification écologique"

- Valentin Figeac, technicien chez Nataïs, nous expliquera comment un industriel oriente le mode de production du maïs en allant jusqu’à dire que l’on peut "semer sur du vert".

http://www.popcorn.fr/

- Robert Dorsemagen, directeur commerciale Horsch France nous parlera de CTF ( control traffic Farming), et plus généralement comment des fabricants de matériels préparent la transition avec l’AEI.

Présentation du CTF au Sima 2015.

- Comme vous pouvez le voir, l’avenir s’annonce passionnant...

- Inscription

- Programme

- Retrouvez nous en direct derrière vos écrans :


Annonce Direct-Live par entretiens-aei

- Venez nombreux écouter tout ces intervenants aux différents ateliers, seul la table ronde finale pourra être suivi en live sur le net.

Direct à partir de Jeudi 05 Mars à 14 h.


1er
février
2015

L’hiver , période idéale pour le décompactage....... de cerveau !!!


- Mon Dieu que l’hiver a été long. Et comme je n’ai plus de champs à labourer, j’occupe mon temps en allant à des conférences organisées par l’association BASE . Comme de plus en plus de paysans sont dans mon cas, avides de mieux connaitre le fonctionnement du sol et de rencontrer des pionniers de l’Agriculture de Conservation, l’association a cette année multipliée les interventions, autant vous dire que la migraine a duré tout l’hiver...
- Jay Fuhrer, Jean luc Forrler, Véronique Sarthou, Gilles Sauzet, Jérome Labreuche, Philippe Rochette, Blandine Lemercier, Olivier Peltier et Jean Luc Julien, Michel Griffon et Steve Groff , 11 intervenants pour 1 hiver, cela laisse des traces. Rien que pour votre culture personnelle, l’association vous met de petits compte-rendus ici.
- Une fois ce décompactage amorcé, internet vient compléter l’information et permet de comprendre les notes que j’ai griffonnées sur mes bouts de papiers, Google est un précieux outil et me déniche de précieux documents comme ce superbe PdF qui nous explique le fonctionnement d’un sol.
- Partager ce savoir est ensuite la meilleur façon d’aider ceux qui veulent abandonner la charrue, c’est pourquoi de temps à autre nous recevons sur ma cuma des groupes d’agris qui veulent voir du concret sur le terrain pour se rassurer.
On attaque souvent la journée en expliquant aux laboureurs présents que je tolère la charrue, uniquement sur la pelouse, en hommage au passé !!!
Ensuite les TCS et le SD ne sont pas, pour moi des solutions durables, car elles ne présentent des bénéfices que pour les marchands de matériel ou de chimie.
Quand aux couverts, moins on en fait, mieux on se porte...

Une fois planté le décor, nous expliquons pourquoi nous en sommes arrivés à ces conclusions, pourquoi mes propos sont si durs, mais les chiffres que nous présentons étayent le discours, et les échecs nous on fait réfléchir et avancer. Les agris qui viennent nous voir viennent d’ailleurs pour cela, ils ont souvent suivi une formation sur l’AC par différents intervenants, mais ils veulent voir des paysans qui pratiquent et c’est ce que nous leur proposons, nos échecs et nos réussites ne sont pas forcément transposables chez eux mais dont ils peuvent s’inspirer pour réussir la transition entre le labour et le semis sous couvert végétaux (SCV). Les agris pensent toujours qu’ils n’ont pas le matériel adapté pour mettre en pratique le semis sous couvert, alors que dans bien des cas une modification de leur rotation leur permettrait de réussir des semis sous couverts sans investir, il faut simplement inventer l’avenir en oubliant tout du passé, faire en quelque sorte un RESET. Il est évident que les quelques diapos qui suivent vont manquer de piment sans les explications qui vont avec, mais si 2 ou 3 slides peuvent vous intéresser, n’hésitez pas...
- Présentation des 3 piliers de l’AC PdF( 4 mo)
- Evolution de la cuma de 1998 à 2009 (PdF de 10 Mo)

Tout cela pour finalement dire que le plus important lorsque l’on veut remettre de la vie dans le sol , ce n’est pas le matériel , mais de Plantez couvert


31
janvier
2015

Comment passer au Sol Vivant 2/2.

S’entourer

Parcour de bosses acrobatiquesPour faire suite au topic ci-dessous (cf. article du 12/11/2014) qui nous expliquait pourquoi il fallait s’inquiéter du mur qui s’approche de plus en plus, je vais simplement vous expliquer les changements que j’ai mis en œuvre depuis 4 à 5 ans sur ma ferme et qui ne sont que le début d’une réflexion globale de la cohérence de mon exploitation.

Passer au sol vivant ne s’improvise pas, on peut comparer cela à la descente d’une piste de ski pour un novice, certains vont réussir après quelques hésitations, ce sont des pionniers, d’autres (comme moi) vont se lancer, observer le regard de leurs entourages et probablement chuter à un moment ou un autre, puis perdre de vue les pionniers... Je fait partie de ceux qui ont gouté la poudreuse, quand ont est jeune on se relève facilement, mais l’âge se faisant sentir, j’ai pris l’option de prendre plusieurs moniteurs pour m’aider dans ma conquête du sol vivant. Je tiens particulièrement à remercier tous ces pionniers qui m’ont ouvert leurs fermes, m’ont hébergé dans leur maison pour bien prendre le temps de m’expliquer, et sont toujours là pour m’aider si besoin. Merci donc à Jocelyn, Philippe, Frédéric, Odette, Jean, Guillaume, Pierre, Jean-Claude, Anthony, Fabien, Christophe, François, et tous ceux que j’oublie, mais chacun d’entre vous m’avez allumé une ampoule dans mon cerveau, et la piste est maintenant parfaitement balisée, il n’y a plus d’improvisation, chaque virage est anticipé, négocié, chaque bosse est appréhendée pour être mieux contourné, où simplement utilisée pour prendre un envol et jouir encore plus des sensations ressenties de la maîtrise de ses actes.

Analyser

Sur le graphique ci dessous, je me suis amusé à reprendre dans mon grand livre l’évolution des postes de charges qui variaient en fonction des pratiques dans mes champs. Ensuite, je superpose sur ce graphique l’évolution du rendement en blé de ma ferme, je fais une moyenne triennale afin d’estomper l’effet "année" ou "parcelle". Et pour avoir un effet ciseau, je calibre les deux échelles de sorte que 150 € de charges correspondent à 10 quintaux. Ainsi, lorsque l’écart entre la ligne du rendement en blé et l’histogramme des charges se réduit, cela signifie que ma marge diminue, et inversement lorsque l’écart s’amplifie. Je fait ici abstraction des coûts de mécanisation et du temps de travail, car pour moi ces économies possibles ne peuvent à elles seules compenser une baisse de rendement subit.

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De 1995 à 2005, j’ai voulu tout réduire, diminuer l’utilisation de pesticides, d’engrais, de fioul et de machine via les TCS ou le semis direct. Je vous laisse observer les tendances, c’était pour moi chute et rechute, et je commençais à sérieusement douter de mes choix. A partir de 2008, à force d’avoir la tête plaqué au sol, j’ai fini par comprendre que je devais remplacer l’énergie facile ( machine, chimie, ...) par de l’énergie solaire. Je décide de capter les rayons du soleil pour produire de la biomasse, biomasse qui va alimenter la vie de mon sol, vie du sol qui tout doucement va s’amplifier et va commencer à m’autoriser certaines économies.

Comprendre

Comprendre !!! comprendre ce qui ne va pas sur sa ferme, et transformer tout ce qui peut paraître un inconvénient en avantage.
Perso, la gestion des effluents et les récoltes de fourrage pour mes laitières semblaient incompatible avec un sol vivant, en effet le trafic lourd des épandeurs en période non ressuyé m’oblige à réaliser un travail mécanique pour "réparer" le compactage.

Le compactage est un problème biologique.

J’ai maintenant compris que c’est toute mon exploitation qui doit être en harmonie avec la gestion de mes sols, tout doit être complémentaire et fonctionner en symbiose, et non avoir d’un coté un atelier "hors sol" et de l’autre des sols qui subissent l’élevage. Un technicien va m’aider à sécuriser mes pratiques culturales et exprimer le potentiel de mes sols durablement, cela a commencé en 2011, nous commençons aujourd’hui à en toucher les bénéfices, qui je n’en doute pas devraient s’amplifier à l’avenir à la vue de l’état de nos cultures, de nos sols qui vont réellement de mieux en mieux grâce au carbone que l’on arrive à stocker et qui est la nourriture de mon sol.

Evolution des rendements et de la MO par apport à la situation initiale.

Mettre en oeuvre

Depuis 2005-2008, j’essaie de laisser un maximum de résidus sur le sol, la généralisation des plantes compagnes avec le colza apporte de la biomasse pour mon sol, l’implantation de couvert dérobée me permet de réduire ma surface en maïs ensilage, et tout va s’accélérer en 2012...

Je veut donner encore plus de vie à mon sol, je décide d’arrêter de compacter mon sol, je met en place des racines le plus souvent possible. Mon élevage "hors sol" laitier va devenir un vrai partenaire, la symbiose va devenir réciproque puisque mes vaches, alimentées par des plantes de plus en plus saines, vont rapidement dire "au revoir" au véto, ceci pour le bonheur de mon comptable qui apprécie cette autonomie retrouvée.

La graine est pour l’homme, la plante pour le sol.

Après avoir visité la ferme d’Anton et Marlène Sidler (http://www.lvh-france.com/), ce fut une évidence pour moi, exit le soja, exit les vendeurs de poudre de perlinpinpin, je décide de nourrir mes sols, je décide de nourrir mes vaches laitières qui sont des ruminants et non des monogastriques...

J’avais juste oublié cela, je nourrissais mes conseillers et non mon outil de travail...

Je n’accuse personne, maintenant c’est moi qui décide.
Par ce post, j’essaie de faire passer le message que c’est à chacun de trouver sa voie, c’est à chacun de trouver comment harmoniser les outils de production d’une exploitation. Peut être qu’en vous inspirant des quelques graphiques que je vous ai mis ici, en effectuant des visites chez des voisins plus ou moins proches, vous aussi réussirez à trouver la piste qui vous permettra de franchir les obstacles qui se présente devant vous.

Je reviendrais plus en détail sur les prochains posts sur l’ITK de chaque cultures, sur quelques nouveautés arrivées sur la ferme, et sur ce qui reste à venir...

J’en profite pour vous mettre un lien vers un condensé des interventions qui ont eut lieu au 3ème colloque sur la santé des sols au Québec, ainsi que lors de la journée "Agroécologie" organisé le 27 Janvier par les chambres d’agriculture des pays de la Loire.

- Colloque santé des sols au Québec ( je vous recommande en partulier le dernier pdf "40 mn pour 40 conseils)
- Colloque Agroécologie

Et en prime, un petit pdf que j’ai présenté lors de cette journée

20 ans pour passer au sol vivant