Philippe Pastoureau

  • Couvert localisé chez Jocelyn Michon
  • Passage du strip till à disque
13
janvier
2011

C’est la fin des haricots...

Le titre est suffisamment évocateur pour que vous deviniez la suite... En effet, j’ai attrapé une indigestion de haricots, je ne sais pas ce qui s’est passé, sans doute que en dégustant un succulent poulet de Loué accompagné de mes haricots de plein champ, il se pourrait qu’un résidu soit accidentellement arrivé dans mon assiette pour ensuite se retrouver coincé dans mon œsophage..... Attention DANGER .....

Rappel de l’année 2010

- Haricots de printemps derrière prairie :

Oignelet Prairie

- Haricots de printemps derrière un couvert de seigle ou féverolle

Longueray 2010

- Haricots tardifs en double culture de haricots

Longueray Tardif

- Mon 1er essai de haricots derrière prairie n’a pas été concluant, le haricot pousse très vite et il doit donc très rapidement trouver les éléments nutritifs pour se développer afin d’avoir une récolte homogène, ceci est possible avec des apports conséquent en chimie ou avec un travail intensif du sol qui va beaucoup minéraliser .
- Les résultats ont été meilleurs sur l’autre parcelle , et surtout derrière le couvert de fèverolle qui a sans doute permis un relarguage important d’azote. Au passage , je vous joins un petit lien vers un forum qui nous explique que ce ne sont pas les légumineuses qui captent l’azote de l’air, mais les bactéries que celles-ci développent. Cependant, j’indique tout de même qu’une partie des haricots sont restés au sol ( environ 1 t/ha) car les machines ont cueilli un peu plus haut que d’habitude en raison des résidus posés au sol. On voit ici que l’agriculture de conservation n’est pour l’instant pas compatible avec les chaines de nettoyage des légumes.
- Pour les haricots tardifs, ce fut la misère... L’hétérogénéité de la levée m’a causé des soucis de désherbage et des amarantes blitum ont mal été maitrisé par l’herbicide racinaire que j’ai appliqué ( Mercantor) en raison des résidus sur le sol qui ont fait écran. Ceci va avoir des répercussions graves puisque le retrait du Flex Pack me retire toute solution de rattrapage... Cette forme d’amarante étant rampante , je ne l’ai pas vu et elle ne m’a pas empêché de dormir jusqu’à la récolte. Sauf que une fois les machines dans le champ, cette petite mauvaise herbe a stoppé net la récolte !!! Les circonstances ont fait que les machines sont arrivées de nuit et nous sommes rentrés dans le champ avec une belle gelée blanche, ceci rend difficile le triage des déchets et ma petite amarante se brisait comme du verre en donnant des brindilles de tailles identiques aux haricots, ce qui a pour conséquence de rendre le triage en usine impossible ( même en ralentissant la cadence, les robots ( et oui, nous sommes en 2010) ne trie pas mieux). Conclusion, j’aurais du labourer... Les jours qui vont suivre ressemble étrangement à cette petite histoire :

C’est l’histoire d’un gars, qui tourne et se retourne dans son lit, cela fait des nuits qu’il ne dort pas.
Sa femme, a force de le tarabuster, finit par lui faire avouer qu’il a une echéance de 15000 euros pour le lendemain et qu’il n’a pas le premier sou pour la payer.
Il est 3 heures du matin. elle se lève, prend le téléphone et appelle le fournisseur.
Allo ! monsieur N ?
Oui !
Mon mari doit vous payer 15000 euros demain, il n’a pas le premier sou pour vous payer. Je vous souhaite une bonne nuit.

Elle revient dans la chambre et dit a son mari : tu peux dormir, maintenant c’est lui qui ne dort plus.

- Il n’y a aucune raison que je fasse des essais pour réduire l’utilisation de chimie, et que je mette en danger ma trésorerie. Tout le monde aujourd’hui parle de Durable et repeint en vert ses façades, encore faut il assumer ses actes. Je comprends les industriels qui n’ont pas le droit à l’erreur sur la qualité de leurs produits alimentaires, et qui comme nous subissent le durcissement de la réglementation sur l’utilisation des produits chimiques. Mais si on ne fait pas d’essais, on ne va pas trouver de solution pour pouvoir demain produire plus avec moins. Je crains à la lecture de l’article ici que certains ne cherchent des solutions ailleurs.

- Heureusement pour moi, je travaille avec un négociant qui connait les valeurs humaines, il a défendu mon dossier et j’ai évité le pire. La morale de cette histoire est que nous apprenons tous les jours, c’est sur les échecs que nous trouvons des réponses, il me reste donc à progresser doucement mais sûrement. Je vais donc recentrer mon assolement sur les cultures que je maîtrise bien , tout en continuant à faire des essais mais sur des parcelles ou l’engagement financier est raisonnable.

- Si un jour vous mangez des haricots en conserve et que vous retrouvez dans votre assiette une brindille provenant d’une mauvaise herbe, soyez tolérant et dites vous que les haricots que vous mangez contiennent peu ou pas de désherbants........


13
janvier
2011

Quand l’innovation vient des amateurs

Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas vous parler de mes champs. Odette Ménard m’a profondément perturbé il y a quelques années en démarrant une conférence dédiée au vers de terre, en nous parlant d’un joueur de hockey Canadien qui malgré son énorme salaire ne faisait plus gagner son équipe. Ceux qui connaissent Odette savent qu’elle n’a pas froid aux yeux, elle est donc descendue dans les vestiaires lors d’un match de l’équipe nationale et est allé voir ce joueur, en lui demandant pourquoi il ne marquait plus, il lui a répondu qu’il ne prenait plus de plaisir à jouer, qu’il ne sentait plus la balle, le jeu, ...
Odette a ensuite exposé ses connaissances sur mes amis rampants, je ne comprenais toujours pas son introduction, et elle a conclu son intervention en nous disant de nous faire plaisir dans ce que nous entreprenions, le plaisir donne des ailes ....
Si vous regardez les 2 vidéos ci dessous, je suis sûr d’une chose, les types qui ont fait cela se sont fait plaisir, et ils le font partager pour notre plus grand plaisir.

- Version sous la neige


- Au top du hit parade des illuminations depuis plusieurs années

http://www.koreus.com/video/noel-son-lumiere

-  Bonnes et heureuse fêtes de fin d’années


7
décembre
2010

J’ai fait mes Strip Till d’hiver.

Après presque 5 ans de mise au point d’un ITK sécurisé pour l’implantation du maïs en conservation des sols, nous commençons a y voir plus clair. Tous les ans, le strip till se perfectionne et il va finir par passé tellement inaperçu qu’il sera peut être bientôt inutile de le passer. En attendant ce jour, nous cherchons a perturber le moins le sol et nous associons le travail mécanique à du biologique, cela demande de la réflexion et des remises en causes de mes pratiques, mais je suis persuadé que dans quelques années je cultiverais le maïs comme le colza associé aujourd’hui. La nature est très complexe, il faut dans un 1er temps décrypté le meilleur couvert , connaître les effets allélopathique (p.38), regardez ce qui se fait ailleurs ( Tarn , Suisse, Steve Groff), pour en conclure qu’il n’y a pas de recette miracle mais que s’est a chacun de s’en approprier une.
- Dans l’exemple suivant, je vais donc tenter d’associer tout les bénéfices écologiques à ma connaissance aujourd’hui ( regardez au passage ce que nous réserve la recherche pour demain).

1er parcelle : Gibet bas.

Nous partons d’un précédent blé paille enlevé, comme cette parcelle contient 30 à 50 % d’argile, j’oublie l’idée de faire du strip till ici au printemps et je me résout à faire comme dans le temps. Autrefois cette parcelle était toujours labourée avant noël, donc la date optimum pour strip-tiller est "avant noël" tout simplement. je vais donc faire mes apports d’effluents vers le 15 août et je vais incorporer ceux-ci avec le compil, j’en profite pour semer en même temps du seigle en plein. J’attends que le seigle soit a 2 feuilles pour venir passer le strip till, ceci me permet de détruire toutes les repousses de blé ou seigle sur les futures lignes de maïs. Je met de la féverolle dans ma trémie frontale qui sera incorporé par le strip till à 2-3 cm et le semoir monograine qui suit dépose le radis structurateur.

Gibet Bas 2011

Au passage, les chasses débris écartent le matelas de paille afin d’avoir une future ligne de semis la plus propre possible sans résidus incorporé. Le radis qui pousse très vite va pomper l’azote du sol, ce qui va obliger la féverolle a se débrouiller tout seul et l’obliger a développer un maximum de nodosité. Ces 2 plantes ont des racines pivotantes qui vont intensifier le travail de structuration commencé par la dent du strip till. Je sait maintenant que je dois remplacer le travail mécanique du sol par un travail biologique, celui-ci est assuré ici par les vers de terre et les racines. On a beaucoup regarder les vers de terre, mais les racines ont sans doute un rôle tout aussi important, vous avez peut être lu l’excellent article de Cécile Walligora dans le TCS57 sur la rhizosphère. Les racines secrètent des substances qui "réveillent" les bactéries du sol, indispensable à l’alimentation des racines, et le peu de connaissance que j’ai me fait dire que plus j’ai de racines dans le sol, moins les bactéries dorment.... Maintenant que le sol est en effervescence, et qu’il travail tout seul, vous aurez remarqué que j’ai 3 graines de couverts dans mon champs et ceci n’est pas un hasard.
Le radis et la féverolle devraient être détruit par le gel, il devrait donc se décomposer rapidement au printemps en libérant pas mal d’azote sur la ligne. De plus, les résidus noirs devraient capter les rayons du soleil avec pour objectif d’avoir un sol plus chaud sur la ligne que dans l’inter-rang, à vérifier ???
Le seigle semé dans l’inter-rang va pousser lui au printemps, il va faciliter le ressuyage en pompant l’eau, il me restera simplement à le détruire mécaniquement ou chimiquement vers le 5-10 avril. Sa biomasse posé au sol , ses effets allélopathique et sa couleur blanche qui ralentira le réchauffement devraient m’aider à gérer le sallissement.

- Pour aller plus loin, il est possible l’année prochaine que je m’oriente vers un couvert d’inter-rang de trêfle souterain comme évoqué dans ce document, l’objectif est à terme de produire 100 Qtx de maïs avec moins de 50 u d’azote ( organique + minérale ) .

2ème parcelle : Cotinière

- J’ai ici fait du bio strip till, c’est a dire que je n’ai pas utilisé le strip till pour fissurer mon sol et je compte uniquement sur le radis pour décompacter. On verra ce que cela donnera au printemps ??? La féverolle a été semé ici en mélange avec le seigle.

Cotinière 2011

25
novembre
2010

A la Ste Catherine, tout arbre prend racine...

La génération de mes parents a suivi le progrès technologique. L’arrivée de la chimie, de l’énergie à bas prix et du machinisme ont fortement modifié le paysage. J’ai grandit dans une magnifique campagne, j’ai humé ces odeurs indescriptibles qui disparaissent à chaque saison mais reviennent pour entretenir notre mémoire l’année suivante, jusqu’au jour ou bizarrement on a l’impression que l’on entend plus les "coucou" au printemps, les hirondelles sont moins nombreuses, et que dire des papillons et des libellules que je devais capturer lorsque j’étais en 6ème...
- Je ne savais pas que le coucou était un parasite des autres oiseaux et qu’il squattait leurs nids, je comprends maintenant que les haies arrachées ont détruit leurs habitats. Et les hirondelles, si on dit que lorsqu’elles volent bas il va pleuvoir, c’est simplement parce que la hausse de l’hygrométrie réduit la hauteur du vol des insectes, principale nourriture des hirondelles. Tout le monde a aussi vu une hirondelle jouer à l’hydravion au dessus d’une mare, elle est tout simplement en train de boire, un point d’eau en moins et c’est une famille d’hirondelle qui s’exile ailleurs...
J’arrête là le progrès technologique de l’agriculture de mes parents, je n’ai aucun reproche à leur faire bien au contraire puisqu’ils m’ont encouragé à travailler autrement.
- On voit là ce que peut être un service écologique, et l’intérêt que la société a à rémunérer ou soutenir les personnes qui cherchent à recréer la diversité qui composait le paysage d’autrefois. Maintenant il faut avant tout que cela soit en adéquation avec le machinisme d’aujourd’hui, et si possible que cela nous apporte rapidement des gains de production.

Agroforesterie

- Voici un super documentaire de 4 mn .

- Vous voulez en savoir plus, info ou intox... Vidéo de 16 mn

- Un grand merci a Fabien Liagre qui m’a réconcilié avec les arbres, il est l’auteur des vidéos que vous venez de voir et je ne peux que vous inviter à visiter son site Agroof.net. Des multitudes de témoignages, documents, essais vous y attendent , bonne lecture.

- Pour finir avec les vidéos, on en parle même au JT de TF1 ( cette vidéo à 2 ans, à l’époque on labourait encore)

Agroforesterie et Agriculture de Conservation ???

Vous aurez entendu ci-dessus qu’il faut un décompactage intellectuel pour replanter dans les champs, cela tombe bien car je viens de terminer le mien... Il y a 3 ans maintenant, j’ai été contacté par Véolia qui avait une plateforme de compostage près de chez moi, il avait une parcelle inexploitée sur laquelle il voulait produire un maximum de biomasse. Voila comment Véolia a contacté Frédéric Thomas et Fabien Liagre pour essayer d’imaginer une plateforme commune en associant Arbres et Vers de Terre. Ni une ni deux, on monte un projet car plus tôt on plante, plus tôt on pourra mesurer les bénéfices...

- Voici le protocole initial ==> PdF

- Article du 30/10/08 sur l’Avenir Agricole ==> PdF

- D’autres infos ici

Un peu en vrac, je vous livre les photos que j’ai fait sur la parcelle depuis 3 ans :

Parcé 2008
Parcé 2009
Parcé 2010

Mon travail consiste a mesurer le rendement des cultures au pieds des arbres mais aussi au milieu des bandes d’arbres, face Nord et Sud, les longs des séquences Arbres Avenir ou Arbres Biomasse. Un peu de boulot quoi...
- Récolte 2008
- Récolte 2009
- Moyenne 08-09

Il est très important d’avoir une carte de rendement initial avant que les arbres ne modifie les productions. De son coté, Fabien Liagre mesure chaque arbres pour compléter le suivi, et nous somme à la recherche de personne qui pourrait effectuer des mesures de biodiversité , micro et macrofaune, taille puis broyage des branches pour faire du BRF. Tout soutien financier serait sympa aussi , car le bénévolat à ses limites...

Et pour finir, voici 2 jolis PdF.

Intervention de Guénola Pérès

Intervention de Fabien Liagre

Bonne Plantation...


3
octobre
2010

Adieu charrue !!!

Quand j’ai arrêté de labourer il y a 15 ans maintenant, j’étais loin d’imaginer ce qui m’attendait. Une véritable révolution dans ma tête, quelques années pour comprendre qu’il fallait remplacer le travail mécanique de la charrue par un travail biologique effectué par les vers de terre. Mais ce travail biologique ne peut se faire que si les vers de terre ont de la nourriture sur le sol, voilà comment j’en suis arrivé au semis sous couvert, où l’agriculture de conservation qui consiste simplement à avoir un maximum de résidus sur le sol. Pour apprendre tout cela, j’ai eut la chance d’assister à des conférences du réseau BASE, et j’ai beaucoup appris sur un forum Agricool "On ne fait plus labour, mais on sème toujours".
- Les nouvelles technologies aidant, internet et les appareils photo numériques arrivent dans les campagnes, et ainsi chaque agriculteur possède chez lui une magnifique bibliothèque mise à jour régulièrement. Je me suis passionné pour mes nouveaux modes culturaux, j’ai pris en photo mes cultures et les ai mis sur le net. Ensuite le hasard à fait qu’un député Européen habite près de chez moi, Mr Le Foll m’a donc invité à une de ses réunions pour que j’explique comment dans mes champs je mettais en pratique une agriculture qui consommait moins de chimie tout en produisant autant voir plus. J’étais ce jour là à coté de Mr griffon qui lui expliquait comment "Nourrir la Planète". Mes photos de vers de terre l’ont bien fait rigoler puis il m’a gentiment demandé ma présentation photos. Quelques mois plus tard, Mr Parmentier intervient lors de l’assemblée générale de BASE, et là surprise, il projette mes photos de vers de terre.
- Voilà très rapidement comment plusieurs professionnels se sont retrouvés autour d’un même thème, l’Agriculture Ecologiquement Intensive. Une association s’est donc constituée pour essayer de rassembler les connaissances et expériences de chacun, paysans, chercheurs, étudiants, scientifiques, politiques, ... Chacun de nous pouvons apporter notre pierre à l’édifice, et nous servir des acquis des uns et des autres pour "produire plus avec moins". Une règle d’or est toutefois à respecter pour participer à l’AEI, chacun doit mettre au vestiaire ses étiquettes politiques ou syndicales, car le respect de soi même passe par le respect des autres.
- Je vais donc participer aux 1er Entretien de l’AEI qui auront lieu à Angers le 28 et 29 Octobre et j’aurais la chance d’animer 2 ateliers techniques, l’un sur la conservation et la fertilité des sols, l’autre sur la possibilité d’apporter une rémunération écologique à nos pratiques. Pour cela j’ai invité un confrère Québécois qui en plus des journées pour l’AEI à Angers, donnera 2 conférences pour le réseau BASE dans le 37 et 85.

Que fait Jocelyn Michon ???Lactualite.com

Michel Griffon et Jocelyn Michon dans le coopérateur agricole

J’espère donc vous retrouvez nombreux à l’AEI , ce sera une possibilité pour nous agriculteurs de rencontrer des personnes qui peuvent nous aider à promouvoir l’agriculture de conservation.
- Voici le programme


28
septembre
2010

Colza Sous Couvert, de couverts...

Le soucis de travailler avec le CETIOM est que nous n’en sommes qu’au début des systèmes innovants, et qu’il va nous falloir plusieurs années pour valider tel ou tel mélanges. Heureusement pour moi, pleins d’agris ont contacté le Cetiom qui a ainsi pu mettre plus de 40 parcelles un peu comme la mienne sur le territoire Français. Le cheminement normal de tels essais n’est pas de communiquer avant de savoir si on va trouver quelque chose, cependant si chacun d’entre nous en discutons à 2 ou 3 voisins pour construire une plateforme comme vous allez voir, il me semble évident que très rapidement nous allons avoir des réponses adaptées à nos préoccupations, simplement en regardant avec nos yeux ce qui marche et ce qui ne marche pas. Dites vous bien que le jour ou j’aurais trouvé ce qui marche bien chez moi, j’arrêterais de vous faire un tas de mélange et le reportage photo s’arrêtera aussi, en attendant d’avoir trouver une solution qui m’évite de monter sur le pulvé, voici quelques nouvelles de ma parcelle de colza.

Verger

Comme le dit si bien Jay Fuhrer, La diversité attire la diversité, et j’ai eu la chance de le constater dans mon champ. J’ai pu y découvrir une magnifique araignée, Véronique Sarthou m’a gentiment expliqué que je ne devais pas paniquer et m’a appris qu’il s’agissait tout simplement d’une Argiope fasciée. Je vous laisse admirer la bête sur les photos suivantes

Argiope fasciée ou Argiope Frelon