Christophe de Carville

  • Renouée sur bitume
  • Couvert de moutarde/trèfle semé en direct avec un semoir monograine, avant une culture de betterave (green till)
  • Féverole dans la ligne de semis
  • Jardiner sur sol vivant
20
juin
2008

Semis de maïs Easydrill … suite

Dans l’ensemble les levées sont correctes. Comme de bien entendu ce sont les plus belles que nous vous exposons : il reste toujours quelques déceptions, surtout avec le printemps froid et humide que nous avons vécu.


12
juin
2008

Les semis sont terminés au Canada

Des nouvelles de Cyril Jouvente : au Saskatchewan (Canada) les semis sont achevés, on replie le semoir…


5
juin
2008

La bonne blogue …

Si vis pacem, para bellum disaient les Romains ….. Si vis de belles levées en pois de printemps, para hélicide…. un max !….devrait on dire en Bretagne… en semis direct en tout cas !!!…. Et c’est ainsi que notre belle plateforme d’essai de semis de pois s’en est allée …dévorée par les limaces et la moitié des essais « ferti’ » avec… Et c’est toujours les cordonniers les plus mal chaussés et nous devrions quand même bien le savoir etc. etc. C’est vrai ! Mais on est toujours tenté d’essayer de se passer de produits anti-quelque chose et on espère toujours que l’équilibre naturel ravageur/prédateur va fonctionner. Pour notre défense nous dirons aussi que les conditions de semis étaient exceptionnellement bonnes en direct mais qu’il a fait froid après, pendant longtemps, et aussi que les baveuses ont attaqué sournoisement dans le sillon, avant la levée. Nous avons ressemé bien sur ! Mais pas tous les essais ferti’. Ceux que vous voyez sur la photo sont semés en semis 100% direct sur prairie et ont été très peu attaqués par les limaces contrairement aux pois sur couvert d’avoine.

Pois semés le 15 Février en direct sur prairie (comparatif de différents engrais starter).

Photo manquante Nous avons également eu l’occasion de semer du maïs dans de nombreux endroits comme l’Aube, la Dordogne, la Mayenne, le Morbihan, la Loire Atlantique ou les Côtes d’Armor. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de ces cultures.


20
avril
2008

Et pendant c’temps là ... au Canada (par Cyril Jouvente)

Le 12 et 13 février derniers s’est déroulée la conférence annuelle de la « Saskatchewan Soil Conservation Association » à Regina, Canada. Rendez-vous incontournable des no-till farmers de Saskatchewan depuis vingt ans, cette conférence est l’occasion de réunir producteurs, chercheurs et universitaires en toute convivialité, pour un véritable partage de l’information entre la recherche agronomique et le « terrain ». Dans ces grandes plaines au climat hostile, le semis direct s’est rapidement imposé comme la seule voie possible pour une production agricole durable. Depuis le départ, agriculteurs et chercheurs collaborent dans le seul but de progresser ensemble. Avec un cycle végétatif de cinq mois seulement et des semis de printemps en sols froids, les conditions de production sont bien différentes de ce que nous connaissons en Europe. Hors saison végétative, ce sont les résidus de récolte qui assurent la couverture des sols. Pour ces raisons, plusieurs chercheurs travaillent actuellement sur une tendance émergente qui est celle du semis direct dans des résidus de récoltes coupés le plus haut possible à la récolte.

Cette pratique présente de nombreux avantages tant d’un point de vue économique, qu’agronomique. A la récolte, la quantité de matière qui transite dans la moissonneuse est très réduite, ce qui autorise des débits de chantier supérieurs qui se traduisent par des économies de temps et de carburant. En conséquence, la gestion des résidus est simplifiée puisqu’il y a peu de matière à broyer, donc à répartir. Les résidus ancrés au sol par le système racinaire assurent une excellente protection contre l’érosion éolienne qui sévit dans les grandes plaines. La hauteur des chaumes est un véritable atout dans cette région aride pour capter la neige durant l’hiver et assurer une humidité suffisante du futur lit de semences lors de la fonte au printemps. Bien qu’effectuée avec des semoirs à dents, l’implantation ne pose pas de problèmes car les inter-rangs importants (25 cm minimum) et les systèmes de guidage disponibles permettent l’évolution des éléments semeurs entre les rangs de résidus de la saison précédente, sans risque de bourrage. Les plantules émergent à l’abri du vent et bénéficient d’un microclimat favorable à leur développement. La recherche agronomique encourage d’ores et déjà les farmers à adopter cette technique promise à un bel avenir la Prairie canadienne.


5
mars
2008

Réunion du Club Unidrill à Moissac

Le mercredi 13 Février dernier se tenait à Moissac une réunion « club Unidrill ». Mathieu Archambeaud (Farming communication) présentait une partie des résultats des recherches de Dwayne Beck sur les méthodes pour limiter le salissement en semis direct ainsi qu’une réflexion sur l’assolement. De plus en plus il apparaît que la rotation est une arme très efficace contre l’enchérissement des programmes de désherbage mais aussi véritablement l’outil principal du fonctionnement d’un système de semis direct.


La deuxième quinzaine du mois de Février a été très propice aux semis de pois et de féveroles. Des chantiers très différents dans le Vaucluse, la Marne et l’Ile et Vilaine : Sur sol préparé, sur couvert d’avoine et sur Jachère. Le seul point commun était le fait qu’en trois jours nous avons eu trois tracteurs bleus mais de puissances fort différentes : 88 CV, 100 CV et 140 CV. Cela souligne la polyvalence de l’Easydrill.


11
février
2008

Jill Clapperton quitte ses fonctions

Jill Clapperton, canadienne et microbiologiste du sol chère à nos cœurs, après 15 ans de recherches à la station de Lethbridge en Sud Alberta a décidé de prendre son indépendance. Elle a rejoint son mari sur leur ranch familial au Montana (USA). Le BITTER ROOT ranch près de Florence, non loin des Rocheuses, est dans la famille depuis 1872 et on y pratique l’élevage depuis cinq générations (des allaitantes Black Angus). En outre, sur 280 hectares irrigués par des pivots on produit des céréales, du tournesol, du maïs, du soja autoconsommés par le troupeau. Son mari lui a généreusement prêté une vingtaine d’hectares pour y continuer ses recherches sur la relation entre qualité du sol et qualité des aliments produits. Elle projette de construire une extension à son laboratoire pour ouvrir un centre de formation assez rapidement dans ce site splendide où a été tourné le film « au milieu coule une rivière ».

Earthspirit Land Resource Consulting : « Les quelques centimètres de sol à la surface de la terre sont les plus importants ; Toute la vie de la planète en dépend ».