Christophe de Carville

  • Renouée sur bitume
  • Couvert de moutarde/trèfle semé en direct avec un semoir monograine, avant une culture de betterave (green till)
  • Féverole dans la ligne de semis
  • Jardiner sur sol vivant
26
août
2014

Vu pendant les vacances

« Y’a des fois ………. tu t’ demandes……… tu t’demandes ?????? »

JPEG - 83.2 koÇa me fait penser à cette délicieuse réflexion émanant de personnes expérimentées dans le milieu « No-Till » Canadien :

Lesson learned : Perhaps “we ain’t seen nothing yet. (peut-être que nous n’allons encore rien voir)


18
août
2014

Nettoyer la batteuse

JPEG - 108.1 koVous allez peut-être vous foutre de moi et me dire que vous connaissiez le truc depuis longtemps, mais j’ai trouvé cela vraiment astucieux : pour nettoyer la batteuse tous les matins et pouvoir graisser plus confortablement, notre ami utilise un souffleur à feuilles ; le gros modèle de jardinerie, moteur thermique, un bout de tuyau pour faire une rallonge de lance et hop c’est parti ! Au champ ou à la ferme on évacue la poussière …


10
juillet
2014

Aux US aussi ça bouge…

Rapport de LAURA ALLEN tiré du NO-TILL FARMER Américain du 2 Juillet 2014.

JPEG - 104.3 koLa demande met la pression sur les producteurs pour des pratiques agricoles durables En ce qui concerne le futur de l’agriculture, les producteurs ont deux choix : Se donner les moyens de mettre en place des pratiques durables ou s’attendre à ce qu’on les force à le faire. C’est le message que le no-tiller philanthrope Howard G. Buffet a partagé la semaine dernière au 6 ème congrès mondial de l’agriculture de conservation, à Winnipeg au Manitoba.

La pression pourrait bien ne pas venir seulement du gouvernement. H. Buffet a expliqué que les gros industriels de l’agro-alimentaire sont en train de calculer comment garantir que la nourriture qu’ils utilisent dans leurs produits a été produite de manière durable : « Si Coca veut acheter du fructose et qu’ils veulent dire qu’il provient d’un processus d’agriculture durable ils ne peuvent pas le faire aujourd’hui » dit il. « il y a une centaine d’autres entreprises qui pensent toutes : « comment allons nous savoir, parce que nos actionnaires nous le demandent, nos clients nous le demandent » que nous avons un procédé de production durable pour le maïs qui produit le fructose, ou n’importe quel autre produit.  »

G. Buffet qui est également membre du conseil d’administration de Coca-Cola, dit que actuellement si une entreprise lui achète son maïs, elle ne sait pas s’il fait du semis direct, du strip-till, ou s’il applique un supplément de 65 U/ha d’azote inutile. Mais il pense que cela va changer. Selon un rapport émis par CERES, une association préconisant l’instauration de systèmes durables, plusieurs entreprises agroalimentaires nationales et internationales, comme General Mills et Kellogg’s comptent de plus en plus sur les « farmers » dans leur circuit logistique pour réduire l’utilisation de fertilisants et la pollution de l’eau ainsi que l’émission de gaz à effet de serre qui y sont associés. Exemple : Wal-Mart, qui récemment a établi un objectif d’amélioration de 30% de l’efficience de l’épandage des fertilisants pour les producteurs américains de légumes dans leur chaine alimentaire et ce avant 2020.

Autre exemple : Coca-Cola qui l’année dernière son annonçait son objectif d’assurer que l’intégralité de son approvisionnement en ingrédients agricoles sera d’origine durable avant 2020. « La demande peut venir des entreprises ou des consommateurs mais elle arrive. Elle va probablement venir suffisamment lentement pour que nous ayons le temps de nous adapter. Mais nous ne pouvons pas rester immobiles. »

Traduit de l’amerloque by my pomme.


13
juin
2014

Des vers de terre et des hommes

JPEG - 140 koNotre très regretté Philippe GRANVAL nous avait familiarisé avec ce nom : Marcel B. BOUCHÉ.

Voila enfin une occasion très sure de faire « COCORICOOO » avant la beaucoup plus aléatoire période de la coupe du monde de football au Brésil ; Mr BOUCHÉ est l’un des, sinon le, spécialiste mondial des vers de terre. À l’occasion de la sortie de son livre « Des vers de terre et des hommes » chez Actes Sud, il a participé à quelques émissions de radio, sur RFI par exemple ; On peut y entendre un homme passionné et passionnant, très clair et très agréable, les pieds sur terre (pour un spécialiste des vers de terre le contraire eut été étonnant). Ci-dessous le lien pour l’entendre de vive voix ou presque : http://www.rfi.fr/emission/20140521-1-pourquoi-vers-terre

Le livre est tout public et devrait être la bible (ou l’une des bibles...) de tout pratiquant de l’agriculture de conservation. Il faut savoir que Mr BOUCHÉ a d’abord été jardinier puis technicien de laboratoire avant de devenir chercheur et enfin directeur de recherches.


17
février
2014

N’en jetez plus !

JPEG - 102.7 koIl pleut en Loire-Atlantique.
Ci-joint, une parcelle de blé à St Émilien semée début décembre avec labour et affinement intensif à la rotative.


20
janvier
2014

Plantes compagnes dans le jardin

Pour ceux qui ont encore des étrennes en attente ou tout simplement pour tout ceux que ce sujet intéresse : « Les plantes compagnes au potager bio » de Sandra Lefrançois et Jean Paul Thorez est un guide des cultures associées au jardin. Riche en informations sur les plantes et leurs allélopathies, pas forcément transposable dans les champs, ce livre plaira aux jardiniers qui sont légions parmi les conservationnistes.